Alors que le premier jeu est sorti sur fond de polémique suite au dowgrade graphique, Watch Dogs 2ème du nom a eu droit à une sortie sans vague dans la période avant Noël. Comment se compare-t-il par rapport à son prédécesseur ? Réponse dans les quelques lignes qui suivent.


Après avoir fini Watch Dogs, 1er du nom, un des principaux défauts que j’avais trouvé était le fait qu’Aiden Pierce, le héros, se mette à tuer tout ce qui lui passait sous la main afin de venger la mort de sa nièce le tout à Chicago. En gros, le monde était sombre, glauque et franchement pas folichon… Dans la seconde mouture, c’est tout le contraire. Nous jouons à présent Marcus Holloway, un jeune black accusé à tort par le ctOS (le programme qui interconnecte tout) d’un crime qu’il n’a pas commis. C’est lors du prologue, où l’on va effacer nos données sur le serveur du ctOS, que nous serons recruté par DedSec, un groupe de Hacktivistes /punks/ hipsters/ artistes qui visent à faire tomber le grand méchant. Pour ce faire, il leur faudra récupérer des followers afin d’augmenter leur puissance de calcul et d’être assez puissant pour s’attaquer au  ctOS. Ainsi, le discours se fait plus léger, le personnage n’ayant pas de traumatisme, ni de désir de vengeance.

La Californie

 Au niveau du décor, on change aussi de scènes, on passe du Chicago pluvieux et gris  à la baie de San Francisco, de la Silicon Valley à Oakland, quasiment toujours ensoleillée et hyper coloré. Pour être déjà allé dans la région, je peux vous assurer que le travail de retranscription de la région est extrêmement bien fait et tous les endroits sont facilement reconnaissables, avec bien entendu, quelques adaptations obligées au niveau des distances. Seule petite ombre au niveau du réalisme du monde : il y fait un peu trop beau tout le temps, ce qui n’est pas vraiment caractéristique de la Bay Area et de son brouillard fréquent. Chaque protagoniste de la bande de DedSec a aussi son caractère propre, cependant, petit bémol, car je les trouve un peu trop orduriers (il n’y avait pas besoin de pousser à ce point-là à mon avis).

 

Les réseaux sociaux ou l’avantage du nombre

Comme dit auparavant, les followers sont au centre du jeu, car le but est d’en avoir assez pour affronter le ctOS de front. Comment en réunir ? Tout simplement en remplissant les missions tout aussi bien secondaires que principales, qui sont, il faut le dire, caractérisée par un grand soin d’écriture du scénario. Les missions principales vous permettront entre autres de vous attaquer à une secte, Nudle (je vous laisse deviner de qui il s’agit) ou encore le FBI, le tout toujours dans une ambiance assez fun et colorée, sans prise de tête. Les missions secondaires sont aussi très bien intégrées au jeu de base, de la course de taxi à l’espionnage, en passant par les puzzles afin de récolter de l’argent ou des points de compétence. L’habituelle tour made by Ubisoft qui permet de découvrir une zone (comme dans tous les Assassin’s Creed, Farcry 3 et 4, ainsi que Watch Dogs, premier du nom) disparaît afin de faire laisser la place à un monde totalement ouvert où les missions secondaires doivent être lancées en piratant certains PNJs (qui apparaissent en orange dans la vue Hacker).

La parfaite panoplie du hacker

Afin de remplir les missions, Marcus est particulièrement bien fourni, entre les armes en soit et son arsenal de parfait petit pirate et il en aura bien besoin…

Si les ennemis sont particulièrement faibles lorsqu’on les attaque au corps-à-corps, une fois qu’ils nous tirent dessus, on ne fait plus du tous les malins, car les balles font extrêmement mal, comptez environ 5 dans le buffet avant de mourir… Amateurs de jeux bourrins, passez votre chemin, quand on tire, c’est que l’on est mal parti…

Heureusement, par rapport à Watch Dogs, notre arsenal informatique est bien plus rempli. On peut toujours faire sonner les téléphones ennemis, exploser une grenade, ou encore faire sauter une station électrique. Mais encore mieux, nous avons une voiture radioguidée permettant d’interagir physiquement avec la plupart des objets (et aussi lancer des grenades, entre autres), ainsi qu’un drone permettant principalement de faire de la reconnaissance et du piratage. Ces nouveaux objets permettent, ce qui est super agréable, d’augmenter les façons dont on peut résoudre une mission. Comme dit auparavant, ce Watch Dogs 2 est beaucoup plus axé sur l’infiltration et donc, plus que jamais, la reconnaissance d’une zone offerte par un survol en drone ou encore une voiture qui fait les actions  votre place alors que vous êtes bien planqué dans un coin est vraiment nécessaire. Attention, ce n’est pas parce que vous êtes loin des coins chauds que vous serez tranquilles. Premièrement, votre drone et engin radioguidé ont une portée limitée, ce qui vous oblige à bouger assez fréquemment. Et secondement, si un de vos gadgets se fait remarquer, les gardes fouilleront la zone afin de vous trouver. Mais ce qu’il faut applaudir, c’est que ça ouvre grandement les façons d’appréhender l’infiltration vu que chaque mission a à présent plusieurs entrées/sorties pour tout votre attirail du parfait nerd.

 

La guerre des hackers

Le multijoueur, qui a mis un peu de temps à être 100% opérationnel (environ 1 semaine après la sortie) est vraiment super bien conçu. Vous croiserez naturellement durant votre partie solo des autres hackers/joueurs. A partir de ce moment, vous pouvez faire des missions en coopératif ou alors en PvP (joueur contre joueur). Le but de ces sessions PvP sont soit de pirater un hacker sans se faire remarquer (un bon gros jeu de cache-cache en fait) ou alors il faut tuer un hacker devenu incontrôlable et aider les forces de l’ordre à remettre du calme à San Francisco. Ce qui est vraiment chouette dans ce jeu, c’est que dès que vous atteignez 3 étoiles de recherche (sur 5) des autres joueurs seront aussi appelés à aider la police à vous arrêter. A mon avis, rien ne vaut un PvP bien intégré, ce qui est totalement le cas ici présent.

En conclusion, Watch Dogs 2 m’a vraiment beaucoup plus alors que je ne l’attendais absolument pas. La ville est belle (même si le jeu ne va pas révolutionner les graphismes) et le jeu est vraiment fun. Le fait que Ubisoft ait rendu le jeu moins sombre et plus fun est vraiment la meilleure chose qui ait pu se passer pour la franchise, alors même que le message qu’ils essaient de faire passer est bel et bien présent). De plus, le nouveau gameplay apporté par les engins radioguidé est vraiment appréciable et j’ai vraiment beaucoup apprécié passer du temps avec DedSec à sauver le peuple des méchants du Big Data.

Les Plus :

  • Une écriture moins sérieuse, plus fun, moins glauque
  • Un San Francisco plus vrai que nature
  • Des missions plus complexes…
  • … avec plus d’instruments/possibilités afin de les résoudre


Les moins :

  • Un gros travail à faire au niveau de comment les roues des véhicules tournent
  • Certaines missions poussant un peu trop au combat alors que notre héros est vraiment plus calibré pour éviter les affrontements de face.

Editeur : Ubisoft
Sortie : 15 Novembre 2016
Genre : TPS, Action, infiltration, aventure
Plateforme : PS4, XBOX ONE & PC

Watch Dogs 2
4.0Note Finale
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