Et je me permettrai, d’autant plus que ce roman est un réel plaisir de lecture, de regretter un titre bien en-dessous de ce qui est raconté, une illustration de couverture certes brillante mais fade quant au contenu. En clair, ne vous fiez pas aux apparences et entrez vite dans ce roman… Je vous ai déjà dit du bien de son auteure… Et d’abord laissez-vous séduire par la lettre que lit la Comtessa, l’héroïne, en ouverture (sensualité et finesse de l’auteur subverties par l’auteure). Puis allez découvrir le souvenir que, la même, a de ce qu’elle a fait après (violence, torture et meurtre). On s’y croirait ! Maria Marina Morosini est une auxiliaire de police secrète au service de la ville de Venise. Mais voilà que l’on s’en prend à elle, qu’elle est devenue cible. Que son passé lui saute au visage. Heureusement elle peut compter sur Felice, l’ami et confident de son ‘enfance’. Il lui apporte un soutien efficace et lui permet de donner la plénitude d’elle-même. Je vous laisse découvrir la sombre histoire de famille qui sous-tend toute l’histoire, mais ne vous méprenez pas. Ce n’est pas parce qu’elle se déroule à Venise et au milieu du 18ème siècle que son genre a disparu.
Conseil de lecture : idéale, à l’ombre, avec un verre d’eau fraiche ou un thé glacé pour ne pas voir le temps passer.
Citation : « La décadence est partout, même dans les traditions. ».
Bonne lecture.
Le masque et la lame
Auteure : Mireille Calmel
Editeur : XO
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