
Observez bien la couverture. Ce qui est d’abord et directement le plus lisible est l’information de base : Prix Jacques Sadoul de la nouvelle (pour ceux qui ne le savent pas, Jacques Sadoul a été le directeur novateur des éditions J’ai Lu, et écrivain). Vient ensuite le titre (dont je me demande pourquoi il est en trois types de caractères…). Enfin sur trois colonnes les noms des auteurs. Le tout sur un fond étrange où l’on distingue deux tentacules poulpesques…
Curieux, je suis allé en fin de volume lire l’appel à texte qui a motivé les auteurs. Vous y lirez pourquoi on peut dire que les textes choisis sont de qualité. Une des obligations pour participer étant d’avoir été publié… 257 textes ont été reçus (imaginez si les amateurs avaient été invités !!!). Le jury de professionnels de l’édition, présidé par Barbara Sadoul, a sélectionné 37 finalistes dont le lauréat. Il s’agit de science-fiction, des histoires qui devaient intégrer une phrase écrite par Jacques Sadoul. Et nous avons les deux types d’intégrations prévisibles : le simple placage plus ou moins bien amené et le ressort dramatique. J’avoue une préférence pour ce dernier.
L’ensemble est de bonne tenue. Mais je me permettrai de lui trouver un côté lissé, vernissé qui va pour moi jusqu’à ne pas comprendre ce qui distingue vraiment le texte gagnant des autres, jusqu’à ne pas savoir quel texte je préfère. J’en ai trouvé trois qui m’ont séduit. Le premier pour son utilisation de la phrase de départ : Je m’appelle Jules Verne et j’ai tué Eva Braun puis je suis allé au café pour lire le journal d’avant-hier et je suis rentré chez moi (Christian Nabais). Les deux autres relèvent de la capacité des auteurs à émouvoir le lecteur : Le vingt-huitième vœu (Sammy Sapin) et Le goût amer de la justice (Dola Rosselet).
A lire au compte-gouttes…
Bonne lecture.
Un écho magistral
Anthologie
Editeur : Au diable vauvert
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