Avec, en guise de sous-titre, pour cette intégrale du personnage les dates de sa présence dans la presse : 1952-1953. On se souviendra que l’auteur est le scénariste d’un Tardi : Ici même (Casterman), l’illustrateur de nombreuses couvertures et surtout le créateur de Barbarella qui, avant d’être incarnée par Jane Fonda pour Roger Vadim, fut une héroïne de BD savamment dénudée. Une préface de Dominique Radrizzani vous expliquera mieux que moi la genèse du personnage. Mais, avant d’en parler, je vous demande de regarder à qui est dédié cet album… J’espère, au nom de l’humour absurde, que vous connaissez le père du Concombre masqué et co-fondateur de l’Écho des Savanes.

Le Copirit a commencé sa carrière sous le nom de Copyright (pour les amateurs de ‘Petits Formats’ : Copyright Opera Mundi pour indiquer que le Droit d’auteur était dû à l’agence Opera Mundi) dans les pages de Vaillant, ancêtre de Pif. On pourrait le présenter comme un ‘animal inconnu’ de la famille des Sacsàmalices branche des ‘fermeturéclair’ vu sa facilité à tirer de son abdomen toute chose utile à sa malice. Il est jaune taché de noir comme le Jeep de E.C. Segar et le Marsupilami de Franquin, il parle et se veut trouble-fête chez le bourgeois, iconoclaste spécialiste de l’absurdité… La brièveté de son existence n’est pas due à une quelconque baisse d’inspiration de son créateur mais à l’inexorable évolution de la presse tant pour ses formats que pour ses contenus.

A garder à portée de main pour feuilleter à loisir et susciter la curiosité.

Bonne lecture en deux temps, rapide puis lente pour savourer.

Le Copirit
Scénarios et Dessins : Jean-Claude Forest
Editeur : L’Apocalypse

www.lapo.fr

Le Copirit
5.0Note Finale

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