Une incertaine poésie… (de l’écriture plasticienne)
Citation : « Le langage n’est qu’un moyen devenu un peu impérialiste d’appréhender, comprendre, saisir le monde. Il fait beaucoup d’ombres à d’autres modalités d’appréhension. Nous appréhendons ce monde de bien d’autres manières que par le langage. (…) Au-delà du langage, il y a le monde, le langage étant quelque part en ce monde, phénomène localisé produit par les hommes et peinant définitivement à dire ce monde. La poésie plasticienne ouvre sur le rêve de tout ce qui reste indicible et est bien là dans notre vie. »
Vous trouverez en couverture un exemple de poésie plasticienne : des lettres colorées en bleu, jaune et rouge au milieu d’un texte… Si vous avez des enfants dans le primaire conservez avec un certain soin leurs dessins où apparaissent des lettres colorées et montrez-leur les calligrammes d’Apollinaire et le sonnet des voyelles d’Arthur Rimbaud et pensez à Picasso qui rêvait de retrouver l’innocence des dessins d’enfants. Je ne connais ni le linguiste Mélis ni l’artiste plasticien auto-proclamé Brigaudiot – une adresse électronique donnée dans le livre vous renvoie à d’autres de ses œuvres. Ce livre de dialogue a tout de l’autojustification des deux auteurs. Si vous voulez savoir comment fonctionne une partie de l’art moderne, ce petit livre est fait pour vous, vous pouvez aussi vous reportez aux catalogues de ventes des grandes maisons d’enchères (Drouot, Christie, etc.). J’ai peut-être été mal éduqué mais, pour moi, l’art est l’œuvre du spectateur, c’est lui qui décide, qui perçoit quelque chose du monde de l’artiste. Une question se pose alors : est-il utile de dire ce que l’on a perçu ? Je n’ai pas de réponse mais je sais qu’il ne faut jamais expliquer un mot d’esprit, d’humour à celui qui ne l’a pas compris…
Une incertaine poésie… (de l’écriture plasticienne)
Auteurs : Jean-Pierre Brigaudiot & Gérard-Jacques Mélis
Editeur : Harmattan
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- Une incertaine poésie… (de l’écriture plasticienne)
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