Avec une illustration de couverture un peu fade et mièvre, je n’ai pas trouvé trace d’un ours jouet en bois dans l’histoire. Un roman qui traite des rapports conflictuels entre mère et enfant. Ici mère et fille. Joséphine Vernois a d’abord deux enfants Jean et Micheline, puis veuve remariée une autre fille Maria… Joséphine est riche et habite Ker Kroaz un manoir aux yeux d’Émilie que Maria, sa mère, confie avec son frère Jean-Baptiste pour six mois avant de suivre son mari sur ses chantiers. Et la petite Émilie qui adore sa mère va subir des injustices à la maison, à l’école, chez sa cousine Kervie – fille de Jean et Mathilde – au moins parce que sa mère est une pièce rapportée qui détourne une part de l’héritage potentiel. Lorsque, à la mort de Joséphine, Maria revient et récupère ses enfants, Émilie est toute contente mais bien sûr ce bonheur ne va pas durer. La jeune fille se montre douée pour le piano mais sa mère la tyrannise. Émilie perçoit les failles des adultes, les défauts du monde et quitte sa mère. Elle ne reviendra à Ker Kroaz avec ses deux garçons qu’après le décès de Maria, et seule sa rencontre avec Kervie la fera assister à l’enterrement.

La tarentule c’est bien sûr l’araignée qui cerne sa proie. C’est Maria qui cerne Émilie un peu comme si elle souffrait du syndrome de Münchhausen. On peut avoir parfois l’impression que le mauvais sort s’acharne sur Émilie mais elle trouve refuge dans la lecture.

J’ai noté au passage deux expressions qui m’ont surpris : « Un sourire à la Kinder surprise » et « elles se sont engueulées comme des putois ».

Bonne lecture.

La Danse de la tarentule
Auteure : Claire Blanchard
Editeur : Presses de la Cité

www.pressesdelacite.com

La Danse de la tarentule
4.0Note Finale

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