C’est dans un nouvel écrin aux Paquis que nous avons chaleureusement été accueillis pour un dîner de presse.


En effet, le nouveau restaurant « le Bistro » anciennement « le Duo » a fait peau neuve et revisité sa carte afin de faire la jointure entre la clientèle de l’hôtel et les habitants du quartier.
Une partie un peu plus haut de gamme cependant est consacrée à « l’Aparté » noté 17 sur 20 au « Gault et Millau ». C’est donc dans ce lieu qui rappelle un peu les brasseries françaises qu’on a été invités à participer à un atelier pâtisserie pour commencer avec le chef Armel Bedouet. Nous avons même eu l’honneur de recevoir chacun un tablier à notre prénom. S’en est suivit l’explication de la thématique de l’endroit qui se veut plus accessible dans le but d’attirer entre autre, la jeunesse et les habitants du quartier et ainsi redonner un souffle nouveau aux Paquis qui souffre un peu du clivage quartiers chauds et grands hôtels !

Au centre du restaurant une table d’hôte trône à l’entrée, idée originale et agréable, pour le voyageurs seul par exemple ou les curieux. Après l’apéritif, le saucisson, la viande séchée et le gruyère, nous avons toutes et tous mangé à une grande tablée où le repas a débuté par un partage de 4 entrées. Tranches de saumon et agrumes, avocat crevettes, rillettes de maquereau et cassolettes morilles/asperges. Petit coup de cœur pour les morilles, même si je les préfère un peu plus charnues telles les morilles de feu ! Le reste était très bon même si pour ma part, j ai trouvé l’avocat un peu juste en maturité…En tous les cas, l’idée de partager ses entrées à plusieurs en piochant dans les plats était excellente. S’en est suivit un choix de 2 plats, poisson ou viande ! Je me suis laissée tentée par le paleron de bœuf sauce gribiche, n’ayant jamais goûté cette sauce auparavant je l’ai trouvée fort intéressante, mais un peu lourde après tout ce qu’on avait déjà mangé !


Pour les desserts il y en avait 4 de style classique pour rester dans la thématique. Éclairs au café, tartelettes aux framboises, fondants au chocolat et vacherins cassis sur le même principe que les entrées. Personnellement je me suis focalisée sur le vacherin cassis qui était exquis et même si ce dessert n’est pas d ici, j ai souvenir que c’est quelque chose qu’on appréciait pendant les fêtes et ça m a touchée au cœur d y goûter à nouveau. Pour un lieu qui se veut désormais « comme à la maison » en revisitant les plats de notre enfance, j aurais tout de même apprécié une valeur ajoutée un peu plus poussée, avec un peu plus de dynamique dans les assaisonnements par exemple !

Adepte des produits du terroir et saisonniers, il y aurait peut-être 2 ou 3 choses à ajuster, mais ce n’est qu’un goût personnel quand on est dans la recherche de l’authenticité ! La cuisine se veut généreuse et gourmande dans l’idée des plats mijotés, la carte est alléchante chaque semaine et le plat du jour à un prix plus qu’accessible. Je ne peux donc que vous conseiller d y aller. De plus, ils mettent en avant les vignerons de la région en pratiquant un accord mets et vins, ce qui est plus que respectable et dans l’air du temps !

Le Bistro
Rue de Lausanne 41-43
1201 Genève

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