Je ne vous dirai rien à propos de la couverture sauf qu’elle remplit son office de tirer l’oeil… Ensuite je vous conseillerai de commencer par la fin et de lire d’abord in fine les commentaires de l’anthologiste, d’aller ensuite lire la préface de Monsieur Andrevon juste avant de lire sa nouvelle – surtout parce qu’elle se détache très largement du lot. Ensuite vous faites comme vous voulez. Mais je vous recommande, si par hasard vous n’entrez pas directement dans la nouvelle que vous entamez, de ne pas vous obstiner et de passer à une autre, vous retournerez plus tard à la première. Et surtout lisez au compte-gouttes… Il y en a pour tous les goûts au point que je ne saurais trouver un crescendo ou un diminuendo… Et que c’est au bout de la lecture globale que vos préférences se dégageront. Et il y a tous les styles, tous les niveaux de lisibilité agréable… Essayez de lire chaque texte en oubliant, surtout si vous le connaissez, le nom de son auteur. Comme Monsieur Andrevon, j’ai retenu quelques textes. Taxidermia parce que bien écrit, parlant de violence dans une écriture ‘douce’ et plein d’une empathie émouvante… avec des personnages vivants et crédibles. Au vieux singe la grimace, lui aussi bien écrit mais peut-être un peu long mais dont le comportement des deux personnages principaux : un papi et sa petite-fille semble juste. Attention ! Ma présentation ne relève pas d’un classement mais du hasard qui fait remonter les textes en mémoire… Chienne de lecture, même qualité d’écriture et le plaisir du dévoreur de livres qui retrouve dans ce texte Ses références chahutées en finesse… la ‘fiche’ Bernanos de ce récit est une petite merveille qui nous renvoie à Borgès. Une visite à l’atelier, parce que malgré la chaleur qui poisse ce texte, sa méticulosité, son incisive précision font au bout du compte froid dans le dos, lisez-le attentivement. A bas les abattoirs, qui me semble établir avec force et persuasion un nouveau rapport entre l’homme et les animaux et dont la subtile radicalité laisse à penser ce rapport possible. Un rapport qui je crois ressemble à celui qui s’établit dans Les bêtes qui rôdent… Avant de vous offrir une courte citation – pour me faire plaisir – , un mot à propos de deux textes qui me semblent – c’est mon goût – un peu en dessous du reste : Symphonie pour cordes et Le chant du coq. Le premier parce qu’il me semble l’avoir déjà lu un bon nombre de fois, le second parce que j’ai le sentiment que faire référence à une vieille expression et à ce qu’elle signifie dénature le propos… Je prie les textes oubliés de bien vouloir excuser mon parti pris…

Citation : « Grenades Incendiaires Rougeoiements Atomiques Foudre Enfer. »

Bonne lecture…

Animal ad Hominem
Anthologie de Leo Dhayer
Editeur : Flatland
Collection : La fabrique d’horizons

www.novelliste.redux.online

Animal ad Hominem
5.0Note Finale

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Une réponse

  1. Éric Lysøe

    Bonjour,
    Étant l’auteur de la Symphonie pour cordes, je vous prierai d’être un peu plus précis dans votre commentaire. En effet, vous dites avoir lu ce texte déjà un bon nombre de fois. Peut-être voulez-vous simplement dire que vous ne l’avez pas trouvé original. Dans ce cas, je dois vous laisser seul juge de vos impressions. Mais un autre lecteur pourrait penser que cette longue nouvelle a déjà été publiée, ce qui est faux, ou même qu’il s’agit d’un plagiat, ce que je trouve tout à fait déshonorant. Je suis l’auteur de de chaque ligne de ce texte, que vous êtes tout à fait libre de ne pas apprécier, sans pour autant jeter le discrédit sur leur auteur.

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