Temps glaciaires

Temps glaciaires

Voir un sanglier sur la couverture d’un livre n’est pas courant et ce d’autant moins lorsque dans un polar le sanglier existe et qu’il s’appelle Max.

Le commissaire Adamsberg se trouve confronté à une histoire peu banale. Des crimes sont commis sous l’apparence de suicides. Le détail qui permet de relier ces suicides entre eux est un petit dessin représentant un échafaud. Un concours de circonstances permet de retrouver une personne qui peut servir de lien pour comprendre ce qui relie les victimes les unes aux autres.

Nous voici tout d’abord sur un drame qui aurait eu lieu dix ans auparavant en Islande. Peu à peu, cette piste ne semble plus crédible et elle est mise en veille.

Puis, un autre détail semble indiquer que les victimes faisaient toutes partie d’un mouvement robespierriste. Adamsberg et son équipe infiltrent donc la secte et constatent que tous ses membres sont des passionnés de l’histoire de Robespierre. A chaque séance, les participants sont vêtus ou plutôt costumés comme à cette époque et chacun endosse un rôle bien précis.

Adamsberg compare sans cesse cette enquête à une pelote d’algues dont il n’arrive pas à démêler les fils. Ils sont plusieurs à être suspectés, mais il manque toujours le vrai mobile ou les bonnes circonstances.

Finalement, Adamsberg reprend la piste de l’Islande pour affiner sa perception des événements qui s’y sont déroulés une décennie auparavant. Il se rend donc sur cette petite île en forme de tête de renard avec deux de ses collègues et là, tout devient clair.

Un roman rempli de détails sur les personnages et les événements qui se sont déroulés sous Robespierre ainsi qu’une description des mœurs et des paysages islandais qui font de ce roman plus qu’un simple polar. Il faudra attendre les dernières pages pour comprendre tout ce qu’on a cherché tout au long de ce polar.

Temps glaciaires
Auteure : Fred Vargas
Editeur : J’ai Lu

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