Daniel Humair : Batterie ; Stéphane Kerecki : Contrebasse ; Vincent Lê Quang : Saxophones Ténor et Soprano ; Yoann Loustalot : Bugle… voilà les présentations sont faites. D’abord s’attarder sur la toile de Daniel Humair qui illustre la pochette. Pourquoi ? Parce qu’à mes yeux elle peut prétendre représenter la musique qu’elle illustre. Impossible à cerner d’un simple regard et jouant en rythme sur les rapports des couleurs entre elles. Ensuite lire attentivement le très juste texte d’Olivier Cena qui accompagne le CD. Juste, car il démontre que l’improvisation exige de la fidélité et de l’indiscipline… Ne vous a-t-on jamais dit : Fais tes gammes d’abord, après tu pourras improviser ? Maintenant vous pouvez entrer dans la musique. Et une écoute d’une traite pour que le torrent des sons vous nettoie les oreilles. Puis la lecture des auteurs des morceaux et l’on notera trois intrus dont l’incontournable Michel Portal. Intrus parce que les onze morceaux restants sont signés par des membres de ‘l’orchestre’. Si vous pouvez, écoutez chaque morceau au moins deux fois pour passer au suivant. Deux fois comme si vous relisiez après avoir juste pris connaissance. C’est à mon sens la seule façon d’entendre les nuances qui se dégagent. Car, n’en déplaisent à certains et malgré les apparences, ce n’est pas de la musique désordonnée, cacophonique. C’est de la musique que j’oserai appeler synesthésique… Les sons, les parfums, les couleurs s’y répondent et créent selon votre humeur. Car en fait, même si les musiciens jouent pour eux et entre eux, c’est à vous qu’ils s’adressent. Cela me suggère une idée d’écoute. Vous êtes morose, flou écoutez cette musique. Vous êtes en pleine forme débordant d’énergie écoutez cette musique. Quels effets a-t-elle ? Peut-être aussi puis-je suggérer aux profs de musique de la proposer à l’écoute de leurs classes…
Bonnes écoutes.
Drum thing
1 CD
De : Daniel Humair
Editeur : Frémeaux & Associés
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