C’est un premier roman. L’illustration de couverture est adaptée au roman mais la façon dont le titre et le nom de l’auteure s’y inscrivent la dénature trop.

Maiko se réveille d’un long coma dans une clinique de Bruxelles, Selma la secrétaire de son père disparu lui prodigue conseils et argent et lui recommande de se cacher. Le père de Maiko, un biologiste de grande renommée, a disparu. Maiko a sombré dans une petite délinquance et la drogue… Là, au réveil, elle découvre une méchante cicatrice au niveau des reins. Dans les cinq ans qui suivent son réveil elle suit des études de biologie et travaille comme hôtesse de l’air. Enfin après avoir décrypté un carnet de son père elle décide de partir à sa recherche. Comme elle a été reconnue par un ancien flic devenu chauffeur de taxi, elle va adjoindre à ceux qui cherchent aussi son père un policier d’Interpol.

Attention, comme il y a de fréquents va-et-vient dans le temps, vérifiez bien en début de chapitre dans quel temps vous vous trouvez sinon vous risquez de vous perdre. L’histoire peut paraître un peu « artificielle » et certains épisodes inutiles, mais comme tous les personnages – oui, même les secondaires – sont denses et intéressants – l’auteure a l’art de « croquer » ses personnages en quelques phrases – on se laisse emporter par l’aventure au point d’oublier le but de Maiko. Peut-être trouverez-vous comme moi qu’un seul mot de la quatrième de couverture est faux, en effet il me semble bien difficile de qualifier Maiko d’« héroïne fragile ». C’est au contraire et malgré ce qu’elle a subi une héroïne farouche et volontaire qui suscite l’admiration.

Bonne lecture.

Ne pas laisser le temps à la nuit
Auteure : Sonia Molinari
Editeur : Zoé

www.editionszoe.ch

Ne pas laisser le temps à la nuit
4.0Note Finale

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