Sous-titré : de la frénésie productiviste à un modèle économique respectueux de l’avenir. Une illustration de couverture avec une jeune femme vêtue d’une robe à brillants qui selon l’expression « en jette ». C’est dense, brillant et intelligent et cela au moins pour une raison. En effet, l’auteur ne s’embarrasse pas de la position radicale de certains politiques qui veulent éradiquer un luxe dangereux pour l’écologie planétaire, il propose de faire du luxe autrement. De penser cette « exigence » plus subtilement.

Si je vous dis : « Galluchat » à quoi pensez-vous ? Vous risquez de me répondre que je fais une faute d’orthographe, ce qui montrera que vous connaissez au moins le nom de « l’invention » de Jean-Claude Galluchat, maître gainier du roi Louis XV : le galuchat ou cuir de raie, de roussette ou de requin. Les espèces qui fournissent le galuchat ne sont pas menacées mais des associations estiment que les poissons ressentent et éprouvent la douleur… Et le cuir de poisson, produit à partir de déchets de poissons consommés – saumon, sole, truite, bar, esturgeon, morue… – ce qui jusque-là était jeté peut avec un procédé de tannage bio et végétal devenir cuir… et l’auteur ajoute : « Ce sont les populations toungouses de Sibérie et de Chine, qui vivaient de chasse et de pêche qui auraient les premières utilisées la peau des poissons pour confectionner des vêtements traditionnels. ».

Si j’ai bien compris, notre respect de la planète et de l’environnement passe d’abord par un changement de mentalité : finie la frénésie compulsive, regardons d’abord où l’on marche et comment les autres avancent… Et « pour sauver notre peau » ne tannons pas n’importe comment n’importe quel cuir.

Bonne lecture.

Les nouveaux impératifs du luxe
Auteur : Dominique Cuvillier
Editeur : Maxima

www.maxima.fr

Les nouveaux impératifs du luxe
5.0Note Finale

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.