J’ai une question pour vous cher(e)s lecteurs/trices : vous êtes-vous, dans votre adolescence, amusé(e)s à la société d’initié(e)s ? Ce petit groupe d’ami(e)s qui s’invente un code, un langage, des rites et qui dure jusqu’à ce qu’il appelle la trahison d’un de ces membres… En cherchant bien aujourd’hui vous découvrirez encore ce genre de société secrète.
Christophe Carlier nous entraine dans une « enquête » pour essayer de comprendre et d’expliquer ce que signifie et recouvre l’expression Et in Arcadia ego et ne me dites pas que vous ne connaissez pas le tableau du peintre Poussin qui montre des bergers autour d’un tombeau qui porte cette inscription, je crois qu’il figure dans tous les livres d’histoire de l’art. On retrouve aussi l’inscription à Rennes-le-Château. Si j’en crois le moteur de recherches habituel : Sion est une montagne au sud de la vieille ville de Jérusalem ; dans la Bible, Sion représente Jérusalem et par extension bénédiction et présence de Dieu ; dans la Bible hébraïque, la fille de Sion est le peuple juif et pour les catholiques romains cette même fille de Sion est Marie… On comprendra donc l’importance d’un code pour dire ce qui ne peut être dit. Un code que seuls peut-être quelques initiés connaissent. Vous avez compris le rapport avec ma question du début. Je veux dire qu’il est dans l’ordre logique d’initier un code pour cacher ce que l’on veut garder secret, comme il est logique que les non-initiés cherchent à percer le secret. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : un secret. On peut même imaginer qu’au fil du temps quelques initiés ont ajouté de l’épaisseur à l’énigme ou que d’autres l’ont perpétuée sans le savoir. L’important est donc que le secret persiste, que l’énigme s’ébrèche un peu mais qu’elle demeure…
Bonne lecture palpitante…
L’énigmatique mémoire de Sion
Auteur : Christophe Carlier
Editeur : Opportun
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