Avec un sous titre : Une enquête de Washington Poe et un stick imprimé spécifiant que le roman a été primé.

La première des choses à savoir c’est qu’il s’agit de la première enquête de Washington Poe et que quatre l’ont suivie. Mais lorsque commence l’histoire Washington est suspendu le temps qu’une enquête interne statue sur son compte. Il a une réputation de ‘tête de con’ et des méthodes qui manquent pour le moins d’orthodoxie. Alors qu’on lui refusait le droit d’arrêter un homme politique qu’il savait coupable, il avait fourni au père d’une des victimes l’adresse du criminel. Le père s’était fait justice. Là on revient le chercher parce que celui qui semble être un nouveau tueur en série a gravé son nom et le chiffre 5 sur la poitrine d’une de ses victimes. Il a pour chef Finn, une de ses anciennes adjointes et prend comme aide Tillie, une geek un peu trop repliée sur elle-même. Bien sûr Washington fonctionne à l’intuition et à l’analyse et demande confirmation par l’électronique au lieu de s’en tenir aux classiques méthodes de la police locale avec laquelle il entretient des rapports très tendus. Les victimes de celui que la presse appelle ‘l’immolateur’ sont brûlées. Poe et Tillie vont découvrir qu’il est question d’un orphelinat…

C’est subtil, prenant et assez violent. Imaginez qu’au lieu de se contenter de collationner les informations et d’étudier les comportements, Poirot nous livre à chaque découverte ses doutes et ses réflexions et, mieux, les partage avec d’autres pour être remis en question. Ayant réfléchi aux parcours possibles du coupable, Tillie a imprimé toutes les plaques minéralogiques des véhicules sur l’autoroute (800 et quelques) et ils ont passé quelques heures à les classer avec des couleurs différentes. Ils ont fait une pause sauf Tillie qui a tout chamboulé à cause d’une autre idée de classement qui, elle, fait ressortir quelque chose. Il n’y a bien sûr rien de ‘magique’. Finn est stricte et rigide, Tillie coincée, timide et franche, Washington toujours limite… vous imaginez l’intérêt de la ‘confrontation’ de ces personnages et vous commencez à attendre la suite avec impatience et espérant que l’on ne change pas de traducteur. Permettez-moi une citation : « Poe avait toujours été d’avis que le meilleur moyen de prendre au sérieux les tempêtes consistait à les surnommer Salopard ou Ravageur et non Henry ou Desmond.  »

Bonne lecture… La couverture ? Peu attirante.

Le cercle de pierres
Auteur : M.W. Craven
Editeur : Archipel

www.editionsarchipel.com

Le cercle de pierres
4.5Note Finale

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