statue vivante - extrait

statue vivante – extrait

Il me semble que l’on peut regretter que les « raisons économiques / commerciales » aient peut-être imposé cette couverture couleur alors qu’à l’intérieur tout est en noir et blanc. Et quel noir et blanc ! Car, en effet, en dehors du retour, intéressant en soi, du détective privé et de son secrétaire – particulier, très particulier – le principal intérêt de cet album est le noir & blanc. Certaines cases, pages sont des petits bijoux, tout comme les passages du proche au lointain et inversement.

Dans un cimetière des personnes meurent et l’on imagine que ce sont des statues qui tuent. À côté du cimetière vivent un sculpteur et sa belle-fille. C’est elle qui demande à Dylan Dog d’enquêter parce que, à chaque mort, elle reçoit des vers, des extraits de poèmes. L’enquête va résoudre l’énigme. Et la solution fera appel originalement à quelque chose de surprenant, je crois, pour le lecteur.
Bien sûr vous pourrez, cher lecteur, regretter parfois l’étrange maladresse de certains dessins page 31 par exemple ou dernière case page 37 ou enfin dernière case page 53 – à vous de les repérer ou de les choisir, mais je suppose que votre façon de lire – surtout, peut-être, la BD – vous « empêche » de voir les défauts minimes ou sans intérêt d’une BD. En fait je pense que votre oeil repèrera plus facilement les belles images où le contraste noir / blanc est subtil et réussi : la page 91 par exemple ou la 98. Je suis sûr que vous saurez découvrir les cases ou les pages qui vous séduisent.

Vous avez compris que vous étiez en présence d’un album à lire et à regarder.
Bonnes lectures.

Dylan Dog : Statue vivante
One-shot
Dessinateur : Nicola Mari
Scénariste : Bruno Enna
Éditeur : Mosquito

http://www.editionsmosquito.com/ouvrage.php?id=240

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