Simon's Cat

Simon’s Cat

Ne soyez pas chiche, offrez les deux ! Même si vous ne connaissez pas de personne ayant un chat – ou deux – pour animal de compagnie, les aventures du chat de Simon ou de Simon avec son chat ne peuvent laisser indifférent.

Une journée avec Simon’s Cat se présente sous la forme de trois petits volumes intitulés : « Debout ! », « À manger ! », « On joue ? » enfermés dans un emboitage carton au fond métallisé. C’est un bel objet et une bonne idée. Mais je me permettrai de regretter l’absence de pagination – pour les trois volumes – qui rend difficile la chronique et oblige à décrire ce dont on veut parler. Pour « Debout ! » je mettrai évidence la troisième historiette. Elle a le mérite de montrer un des déboires auxquels la « possession » d’un chat soumet son maître. Le chat s’étale sur toute la surface du lit, prend ses aises contraignant le dormeur à se partager entre bord de lit et carpette… Dans la même situation connaissez-vous beaucoup de personnes qui chassent le chat ? Pour « À manger ! » le responsable de l’édition a trouvé de quoi illustrer l’emboitage. C’est le chat qui montre du doigt le nain de jardin une ligne à la main l’accusant d’avoir pêché le poisson rouge qui meurt sur le bord du bassin. Il va de soi que la chose est totalement irréaliste mais êtes-vous sûr que votre chat est incapable d’avoir « pensé » la situation ? Pour « On joue ? » avant de parcourir le recueil arrêtez-vous à la première situation. Si cela ne vous est jamais arrivé vous connaissez quelqu’un qui s’est trouvé dans ce cas. Chaudement vêtu et profitant de ce que le vent cessait enfin de souffler vous avez patiemment ramassé les feuilles mortes éparses. Cela forme un joli tas et soudain votre chat vient se rouler dedans et tout est à recommencer… Amusant, non ? Même si Simon Tofield est Anglais, il me semble que le comportement de son chat ressemble à celui de Laurel et Hardy (Stan & Oliver) quand ils s’évertuent à tout détruire pour s’asseoir sur un tas de ruines.

Dans Dodo, bobo, vélo vous trouverez une longue séquence chez le vétérinaire de service – cela finit fort mal pour lui – mais je crois que l’on peut comprendre d’une part que la douleur puisse être insupportable même pour un animal et d’autre part qu’il puisse ne pas être agréable d’être « torturé » par un humain… (On appréciera la double page où le chat passe devant la cage des lapins par exemple.) Pour ce qui me concerne, je trouve fort réjouissante la séquence du voisin acariâtre attaquant le chat…

On notera la présence de hérissons, de chiens, d’oiseaux, de nains de jardin, de taupes qui viennent agrémenter l’harmonie régnant entre Simon et ses chats. Il en a quatre alors qu’il n’en montre que deux mais on imagine que ce qui arrive aux deux peut-être partagé par les quatre.

Côté dessin je ne peux vous laisser faire la fine bouche sans vous parler de l’autre illustration de l’emboitage par exemple. Le chat a affublé le nain de jardin d’un parasol et se repose à son ombre. Regardez le dessin du chat et osez dire qu’il ne traduit pas la sensualité de l’animal…

Un conseil, prenez la peine de lire avant d’offrir cela vous fera un bon sujet de conversation…

Bonnes lectures.

Simon’s Cat : Une journée avec Simon’s cat & Dodo, bobo, vélo
Auteur : Simon Tofield
Editeur : Fleuve

www.fleuve-editions.fr

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