Je me permettrai de trouver l’illustration de couverture réussie en soi, mais très éloignée du contenu et un peu exagérée par rapport à lui. Et surtout j’ai vainement cherché le rapport entre l’histoire racontée et la référence ‘manifeste’ à l’hymne national français du titre, et j’ai du mal à la croire innocente.

Matthieu Pantel, 37 ans, marié à Clémence, 39 ans, père de Téo, 4 ans, en terrasse d’un bistrot parisien voit soudain tomber toutes les feuilles des arbres avant que retentisse un énorme bruit et que la panique s’empare de la rue, que les gens se ruent sur les transports en commun pour rentrer chez eux. Matt parvient chez lui, un immeuble de trois étages dont il occupe le dernier – vous trouverez les précisions sur les autres occupants en page 31 – et allume sa télé pour savoir ce qu’il s’est passé, puis pour écouter le message présidentiel. Un volcan éteint depuis 3500 ans s’est brutalement réveillé, projetant dans l’espace un impressionnant volume de matière… et il convient de rester chez soi et de se calfeutrer. La vie du petit immeuble s’organise. Pourtant à Lille dans un supermarché des gens s’entretuent. Clém, Téo et Matt sortis faire des courses sont pris dans un de ces éclats de violence meurtrière. Il en va de même un peu partout dans le monde. Au cours d’une expédition pour récupérer de la ventoline pour soigner la fille des Messaoud (rez-de-chaussée) Joël (1er droite) constate qu’il manque un cadavre sur les cinq restés près des poubelles incendiées… Les ‘zombies’ se sont adaptés et usent de stratégies. Téo choqué par ce qu’il a vu est en catalepsie. Clémence a constaté que Matt l’avait trompé… et lui en veut, un peu schématiquement.

Je vous laisse découvrir ce qu’il advient. Mais je peux ajouter que pour achever son récit l’auteur fait référence Herbert George Wells – je vous laisse deviner avec quel roman, célébré par Orson Welles.

Citation : « La fillette hurle à la mort, le supplie de toutes ses larmes tandis qu’il lui dévore les intestins. Lui, son père. Ça s’est passé cet après-midi à Milan, sur la Piazza Mercanti. Depuis la vidéo fait le tour du Net. Bientôt minuit et elle comptabilise déjà plus de trois millions de vues. ».

Bonne lecture.

Qu’un sang impur
Auteur : Michaël Mention
Editeur : Belfond
Collection : Noir

www.belfond.fr

Qu’un sang impur
3.0Note Finale

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