Quelque part entre le bien et le mal

Et un bandeau en couverture, il tire l’œil parce qu’il tranche, qui annonce que le précédent roman de l’auteur, Les loups blessés, a été sélectionné pour cinq prix littéraires et reprend une « critique » du journal Le Parisien « Un réalisme bluffant ». L’arrière du bandeau offre une photo de l’auteur sur fond de célèbre 36 quai des Orfèvres (on se souviendra que les policiers ont quitté ce lieu connu pour quelque chose de plus vaste). On notera que l’auteur est le chef de la Brigade de Recherche et d’Intervention (anti-gang), c’est dire qu’il sait de ce dont il parle. Rien de nouveau sous le soleil. Dans ce roman, les manouches sont des manouches, la PJ tire la couverture à elle et le chef Philippe est l’ami de celui qui défend ceux qu’il traque, d’intervention ratée en intervention ratée… Un avocat célèbre. Ajoutez une jeune fille ambitieuse, Coline, qui découvre les meurtres d’un criminel en série. Avec le réalisme propre aux séries policières télévisuelles, l’auteur nous entraîne dans une histoire un peu haletante mais sans grande originalité. On se croirait dans un film ou un téléfilm d’Olivier Marchal. A priori, rien à redire donc, mais vous me connaissez… J’ai eu l’impression de lire deux histoires, mais parallèles… je veux dire que les motivations des criminels de l’histoire sont mal présentées, de façon succincte si vous préférez, et que, côté police, tout est soutenu par de l’action ou presque. Ça bouge et on ne s’ennuie pas mais on peut avoir l’impression d’avoir déjà lu tout cela un certain nombre de fois.

Attention ! Évitez de lire ce roman dans un transport en commun, pris par l’action vous risqueriez de rater votre arrêt.

Bonne lecture.

Quelque part entre le bien et le mal
Auteur : Christophe Molmy
Editeur : La Martinière