Une belle couverture n’ayant hélas que peu de rapport avec le contenu du volume. D’une part parce qu’en fait c’est une histoire d’hommes et d’autre part parce qu’il n’est nullement question d’y boire un élixir quelconque. Mais qu’importe, la dame a de beaux yeux et le léger relief de ses tresses est agréable à toucher.
Anneline Dujardin et sa fille Jeanne, protégées et soutenues par François Morin, devenu hors-la-loi pour avoir tué les responsables de la mort de son épouse, sont toujours à la recherche du « trésor » caché par une lointaine ancêtre. Les hommes du cardinal, œuvrant pour le roi et pour leur chef, commandés par Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville et l’inquisiteur Guy de Maussac poursuivent le trio. Parce qu’Anneline et Jeanne possèdent un livre qui serait une menace pour la monarchie et l’Église. Tantôt les fugitifs tombent entre les mains de Maussac et de de Tréville mais ils sont aidés par une bande de voleurs et un couple – père/fille – dont Anneline adoucit l’épilepsie de la fille. Puis un moine plus ou moins défroqué, ivrogne et amateur de livres, traduit le volume convoité et tout le monde se retrouvera dans une abbaye parisienne où une intervention royale mettra fin à l’aventure. Anneline et sa fille seront condamnées à disparaître, pendant que François Morin condamné à mort est un temps enfermé à la Bastille. La fin ne vous surprendra pas.
Entre la violence des tortures infligées par les puissants et les générosités offertes par les pauvres, l’histoire avance et nous tient en haleine. C’est, comme je l’ai dit, sans surprise et nous n’apprenons guère sur l’époque. Mais le plaisir de lecture reste intact.
Malgré le poids et l’épaisseur du volume vous pouvez le trimballer dans les transports en commun, il vous sera un précieux compagnon de voyage tout disposé à vous emporter vers Ailleurs.
Bonne lecture.
Malefica, tome 2
La voie royale
Auteur : Hervé Gagnon
Editeur : Hugo
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