Attention ! L’île est vraiment en couverture, regardez attentivement ! Et notez bien le dernier mot du titre, nous allons y revenir.

Imaginez que, pour rassurer la population ou conserver son pouvoir, un gouvernement décide – en secret – de ‘supprimer’ à sa façon un certain nombre de délinquants. Les plus dangereux, ceux jugés non réintégrables en les enfermant en liberté dans une île abandonnée où avait été installé un asile psychiatrique. Et que, soucieux de savoir comment l’expérience évolue, le même gouvernement envoie sur cette île une psychologue pour étudier, Chloé, et un gendarme pour la protéger, Rod. Et bien sûr rien ne se déroule comme prévu. Alors on envoie l’adjudant Joy Morel (mariée, un enfant) et son collègue Hoche les récupérer.

Premier point pour les derniers arrivés : retrouver les deux observateurs et surtout se fondre dans une société hiérarchisée autour des quatre grands psycho-sociopathes qui dirigent les autres : Braco sorte de comte Zaroff*, Canni qui dévore des parties de ses victimes, Sexo qui viole des mortes et Trip qui gère une population féminine. L’empathie de Joy et sa résistance morale et physique aux atteintes des autres vont lui attirer des sympathies et des aides. Co pour Cocaïne qui se retrouve enceinte alors que les hommes de l’ile ont été vasectomisés, ou Meuli. Chloé, elle, a été enlevée par Sexo…

Dans le même temps en Seine et Marne, un individu a été libéré de prison mais porte un bracelet de localisation et est astreint à résidence…

Il me reste, avant de vous laisser lire les violences et les peurs que cette ‘société’ ilienne engendre, à ajouter que deux collègues de Joy s’inquiètent de ne pas avoir de ses nouvelles…

Retour sur le titre et son dernier mot dont la définition renvoie aux enfers et à une notion de religion qui est totalement absente du roman. Il n’est question que de famille, de justice (pénale), de récidive, de maladie mentale, de réadaptation, de respect de l’ordre établi… et bien sûr des monstruosités que peuvent commettre les monstres que la société a créés.

Cela se laisse lire et le fait de réfléchir en lisant interdit de frissonner à ce qui est lu… Bonne lecture…

* celui qui dans un film célèbre de Schoedsack et Pichel sorti en 1932 chasse du gibier humain.

L’île des damnés
Auteure : Angélina Delcroix
Editeur : Hugo Publishing
Collection : Hugo Poche

www.hugopublishing.fr

L'île des damnés
4.0Note Finale

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