Comme des bêtes !

L’auteure a voulu cet ouvrage comme un moment de légèreté, un livre prônant l’amour et la tolérance.

Au fil des pages, la diversité amoureuse présente dans la nature devrait nous mettre face au fait que nous sommes tous différents et que chacun devrait pouvoir mener sa vie amoureuse comme il l’entend. Amour et Tolérance sont les maîtres mots que l’auteure souhaite avoir réussi à inculquer aux lecteurs en nous dévoilant les secrets de la vie amoureuse des animaux en commençant par le chien et en terminant par le castor.

Le bêtisier « X » à la fin de l’ouvrage nous décrit un florilège de perles dénichées sur Internet, dans le genre : “Mon vagin pue le lendemain où je mange du poisson.” Zen, vous vous faites trop de sushi !

Le préambule nous parle de la conception de l’ouvrage, des événements qui ont conduit l’auteure à réaliser un livre sur la sexualité des animaux, résultat d’une enquête approfondie incluant la genèse de la création du monde et de ses habitants. Il faut se rappeler que ce n’est pas un livre “cochon”, mais surtout qu’il a été écrit par une journaliste scientifique.

Chacun des chapitres a un titre original, mais que penser de :

Dans la catégorie des originaux : “Les cochonneries du gland de mer”. Le gland de mer est un crustacé fixé, très répandu sur la côte pacifique de l’Amérique du Nord. Son sexe est si long qu’il lui serait facile de décrocher le rôle principal d’un film “porno marin” ! Un sexe long jusqu’à huit fois la taille de la bête. Il est bien clair que le pauvre gland, ancré sur un “caillou” sans cesse battu par les vagues, n’a pas la possibilité d’aller s’amouracher bien loin. De fait, son très long membre lui permet malgré tout de flirter avec d’autres partenaires, et pas seulement avec les voisins-e-s d’à côté. (Queue de) cerise sur le gâteau, la forme de l’appendice très hot est adaptable en fonction du milieu dans lequel se trouve le crustacé : allongé et mince en eaux calmes, plus petit et épais en eaux agitées ! Incontestablement, le gland de mer est LE champion du monde en matière de pénis.

Bien sûr, certaines espèces sont moins attractives que d’autres telle La bonellie, un ver de la famille des annélides, un échiurien et qui se trouve dans la catégorie des sacrifiés.

Dans les romantiques, on trouve les petits pingouins en bord de mer, la baleine, l’alligator, le cygne, le gorille ou la cigogne et bien d’autres encore.

Le ver solitaire, le paresseux (jamais excité) ou l’éléphant sont eux qualifiés de “mous du genou”.

Voici encore les catégories évoquées : Les trompés sur la marchandise, les exotiques, les pros des préliminaires, les libertins, les vices versa.

Comme disait Pierre Perret : “Vous saurez tout sur le zizi”, mais dans le monde animal.

Comme des bêtes !
Les animaux au lit
Auteure : Caroline Lepage
Editeur : Opportun

www.editionsopportun.com

Comme des bêtes !
4.0Note Finale

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