Arena 13 : La proie

Je sais, je sais, j’aurais dû vous parler de l’épisode 1 avant de chroniquer l’épisode 2… Mais lorsque j’ai lu le 1 il était en librairie depuis près d’un an et le 2 devait sortir un mois plus tard.

Bref aperçu du 1. Le monde est divisé en deux parties. D’une part, le pays où vivent les humains entouré d’une ceinture de brouillard infranchissable pour eux. D’autre part, un monde dont on ne sait rien excepté qu’il est dirigé par les Djinn. Chez les humains, Leif qui est dans son village le meilleur combattant au bâton gagne le moyen d’aller s’entraîner à la grande ville pour éventuellement combattre un jour dans l’Arena 13. Leif est orphelin de mère – elle a été vampirisée par Hob le monstrueux djinn qui surveille les humains ; de père : il s’est suicidé après la mort de son épouse mais il a laissé une légende : il a vaincu plusieurs fois Hob dans l’Arène. Leif subit le rude apprentissage des gladiateurs et aide son entraîneur, il est amoureux de sa fille qu’il tire – aidé par les hommes de sa « race »; Leif est un sang mêlé – d’un mauvais pas. Lorsque les cours s’interrompent, Leif part à la rencontre du peuple de son père…

C’est là que nous le retrouvons au début de l’épisode 2. Il y fait ses preuves comme guerrier et son visage à demi tatoué le prouve. Il revient en ville et aide à nouveau son entraîneur qui veut acheter un meilleur programmeur des aides-combattants. Ceux qu’on appelle des « lacres » (on notera la potentielle origine du mot avec notre mot : simulacre), sortes de robots « humains » qui sont censés soutenir le combattant humain dans l’arène. Mais c’est quelqu’un d’autre qui achète une programmatrice de très haut niveau… Vous en savez assez.

Vous trouverez en quatrième de couverture la mention « Pour lecteurs avertis » qui vous signale qu’il s’agit de littérature jeunesse. Et, j’ajoute, pas de n’importe laquelle. La traduction est bien faite. Nous sommes dans un vrai livre, pas dans un produit uniquement commercial… Tout ce qui renvoie à une société entière est ici présenté, l’importance du passé est considérable et l’idée de s’affranchir d’un oppresseur révoltant fonctionne à merveille.

Au cas où vous vous étonneriez du mot Djinn pour des gardiens des hommes, vous trouverez page 298 la traduction de ce qui est ici un acronyme.

A lire vite et en prenant soin du livre avant d’offrir.

Arena 13 : La proie
Auteur : Joseph Delaney
Editeur : Bayard

www.bayard-editions.com

Arena 13 : La proie
5.0Note Finale

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