Une illustration de couverture parfaitement adaptée aux nouvelles de ce recueil dont on regrettera un peu la maladresse du dessin. Tout comme je me permettrai de regretter la faiblesse de la préface qui ne nous dit pas grand-chose d’intéressant sur l’auteur et sur ses textes… Enfin je m’autoriserai aussi à pester contre un certain logiciel de la marque pommée qui corrige sans savoir des mots qu’il ne connaît pas en les remplaçant par ceux qu’il connait et qui ne dit rien et ne permet pas de voir les fautes de typo ou de syntaxe et qui de fait oblige à être encore plus vigilant… (certaines fautes de typo devraient ici vous faire sourire).
Quinze nouvelles sont présentées ici, trois sont inédites, les autres sont reprises de revues et de magazines. Il y en a pour tous les goûts, du pur gothique à la SF de base. Et les amateurs éclairés devraient y trouver leur compte. Pour ma part, je trouve à ce recueil un charme désuet, le même que l’on peut trouver à relire un Harry Dickson de Jean Ray ou une histoire vénéneuse de Thomas Owen. Je veux dire que si par exemple je m’intéresse de près au dernier texte : « Les fantômes de mars » le titre seul me renvoie à ce bon vieux Bradbury, quant à l’histoire des deux « explorateurs » tombés avec leur véhicule dans une faille non signalée par les instruments de bord ils semblent sortis d’un roman de Calvin Knox ou de Murray Leinster… On prendra le temps de noter les clins d’œil de l’auteur cachés dans certains titres ou nom de personnage (Darkrün – Mac Gothum – les poupées par exemples) et l’on appréciera son actualisation – un peu appuyée hélas – de l’histoire du Petit Chaperon Rouge…
À lire comme il se doit pour un recueil de nouvelles, au compte-gouttes et dans l’ordre qui vous convient.
Bonne lecture.
Darkrün
Auteur : Pierre Brulhet
Editeur : La clef d’Argent
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