
Il s’agit d’une biographie de ce que je me permettrai d’appeler un des ‘Aventuriers du XXème siècle’… dont le portrait figure en couverture. Les références à Tintin utilisées par l’auteur ne sont certainement pas innocentes dans ce choix. Et j’insiste sur une chose : lire la biographie d’une personne ne dispense en aucun cas de lire ou de s’intéresser à son œuvre. Tout comme suivre les tribulations d’un individu au travers des ‘séismes’ qui ébranlèrent ce XXème (deux guerres mondiales dans sa première moitié) ne dispense pas d’en étudier le cours.
Arthur K. (j’adopte l’abréviation de l’auteur, justifiée par un rapprochement avec Joseph K. le personnage imaginé par Franz Kafka) est né en Hongrie le 5 septembre 1905 dans une famille juive. Très tôt, ses fréquentations et ce qu’il voit le poussent vers les militants communistes, il sera confronté à l’antisémitisme. Il devient journaliste et son militantisme l’amène à soutenir les causes ‘perdues’. Il tirera de son ‘séjour’ en Espagne pendant la guerre civile un témoignage retentissant : Le zéro et l’Infini relayé par d’autres intellectuels (Orwell, Gide, Camus, etc.). Et n’aura de cesse de dénoncer les totalitarismes… Mais je ne vais pas vous raconter sa vie, ce livre est fait pour ça. Vous trouverez en fin de volume une bibliographie où j’ai été très étonné de ne pas lire le nom de Hannah Arendt née un an plus tard qu’Arthur Koestler.
Citation : « Mourir ne lui disait cependant rien. Les femmes, la bonne chère et son idée jamais disparue de réussir en littérature l’agitaient. ».
Bonne lecture.
Arthur Koestler, la fin des illusions
Auteur : Stéphane Koechlin
Editeur : Editions du Cerf
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