Une illustration de couverture intéressante mais qu’après lecture on pourrait trouver trompeuse. Je n’ai vu nulle part la mention Roman pour ce livre mais sa brièveté l’apparente plutôt à une longue nouvelle. On nous dit en quatrième de couverture qu’il s’agit d »une plongée inquiétante dans la psyché d’un écrivain raté’ mais dans la mesure où le récit est à la première personne, j’ai un doute. En revanche on peut dire qu’il s’agit de tranches de vie d’un certain monsieur K. (prénom : Joseph ?) bibliothécaire de son état et écrivain non publié, voire impubliable. Au cours de la première moitié du livre, monsieur K. râle plus ou moins contre tout : ses collègues qui font la fête, les lettres de refus de son/ses manuscrits, le temps… On le dira grincheux mais on se demandera souvent pourquoi il ne se remet pas en cause, pourquoi la responsabilité de ‘ses malheurs’ n’est pas de son fait. Au cours de la soirée d’avant Noël de son club de lecture où il devait lire son manuscrit, l’auteure programmée avant lui remporte un tel succès qu’il s’enfuit. Au volant de sa vieille MG il renverse un vieil homme qui repart en serrant dans ses bras son ordinateur. Plus tard en rentrant chez lui monsieur K manque se faire agresser par une bande de voyous genre Orange mécanique mais retrouve le vieil homme mourant et s’agrippant à un manuscrit.
Comme vous n’aurez aucun mal à imaginer ce qu’il advient je ne vous en dirai pas plus. Mais attention la fin n’est peut-être pas celle que vous attendez parce que, toujours comme il est dit en quatrième de couverture, cela se passe « au sein d’un monde littéraire et académique en proie aux mutations idéologiques de notre temps. ». Même si ces mutations se traduisent par des « actes de foi » qui sont directement hérités du Moyen-Âge. J’aurais bien voulu vous faire le plaisir d’une citation, mais impossible de trouver une phrase qui sorte de l’ordinaire ou qui n’en dise pas trop…
Bonne lecture.
Autoédition
Auteur : Cédric Comtesse
Editeur : Slatkine
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