
Il approche, le temps des vacances, mais je suppose que vous avez déjà réservé là où vous avez choisi de vous détendre. J’espère que vous avez pensé à la météo, parce que pour ce qui est de Séville je vous proposerai d’y aller entre la fin de l’hiver et le début du printemps.
Comme disait Victor Hugo : ‘Il est des filles à Grenade, il en est à Séville aussi qui pour la moindre sérénade…’ Pardon je voulais juste glisser ce passage de La Légende de la Nonne… J’ai une question : Avez-vous réalisé qu’un pays d’Amérique du Sud doit son nom à un navigateur italien qui commanda trois caravelles (la Nina, la Pinta et la Santa Maria, si je ne m’abuse) ? J’ai relevé quatre références à ce navigateur dans cette Séville insolite et secrète : une porte secrète dans sa tombe de la cathédrale pour une cache qui contient les restes de son squelette, une bibliothèque ‘Colombine’, une référence au pavillon de la Colombie d’une exposition universelle, et enfin une sculpture consacré à son œuf… Et pour rester proche de nos habitudes à son propos : je vous invite à aller voir la statue équestre de l’explorateur qui célèbre le jumelage de Séville avec Kansas City en 1969, on notera que l’Amérindien monte à cru. Et à observer en façade de l’Hôtel de Ville de Séville un médaillon où l’on reconnaît l’actrice Grace Kelly… Enfin parce qu’ayant commencé sur une note érudite je veux terminer de même, je vous propose de regarder une fenêtre de l’Omnium Sanctorum et de réfléchir à l’art mozarabe et à sa suite l’art mudéjar. Le premier concerne les chrétiens sous domination arabe et le second les arabes sous domination chrétienne…
Bon voyage.
Séville insolite et secrète
Auteur : Ricardo de Castro
Editeur : Jonglez
https://jonglezpublishing.com/fr/
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