Un bandeau nous signale que ce roman a obtenu le prix Jean Anglade du premier roman pour 2020. La couverture ne manque pas de charme (même si cela semble des bouleaux) mais ne dit pas grand-chose de l’histoire. Il y a une très courte préface d’Agnès Ledig, présidente du jury du prix Jean Anglade.

Un soir, à la ferme, le père de Martin s’attable avec lui mais ne mange pas sa soupe. Martin, en passant derrière lui, repère un grand trou comme un coup de hache dans le dos de son père. Martin va – en opposition aux conseils de son père – prévenir les gendarmes… Ceux-ci organiseront une battue, en vain. Martin qui sait que son père est mort rend visite à l’amie de ce dernier et se découvre une mère. Il retrouvera cette dernière à l’enterrement du père dont il a fini par découvrir le corps. Martin placera les vaches de l’exploitation et partira retrouver sa mère à Paris et sa demi-sœur. Et lui qui a été élevé dans la nature, avec et par la nature, va découvrir la ville et heureusement quelques personnes très intéressantes avant de revenir s’occuper de celui qui est responsable de la mort de son père. Ce que je viens de vous raconter c’est l’anecdote du roman. L’essentiel est vous l’avez compris dans le rapport à la nature. En lisant la page 135 vous comprendrez que l’on puisse décerner un prix à un livre qui en parle avec autant de finesse. Autant de désir de partager, de faire comprendre.

Si j’étais professeur de Sciences de la vie et de la Terre je demanderais un exposé sur ce livre, un travail qui mettrait en évidence les liens entre les hommes et cette nature – saison après saison. Peut-être que cela amènerait les urbains à penser autrement le rapport au monde.

Bonne lecture…

Nous sommes les chardons
Auteur : Antonin Sabot
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France

www.pressesdelacite.com

Nous sommes les chardons
5.0Note Finale

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