L’annonce est tombée moins de 24h avant l’ouverture des portes de la dernière soirée de l’Estivale : Stephan Eicher soit annuler, Christophe Willem le remplace. C’est donc sans surprise que la billetterie affiche complet, on n’aura jamais vu autant de monde du weekend !

Fraîcheur sur la Scène du Lac

« Nous sommes Amoure de Strasbourg » en plus le slogan rime ! On n’aurait pu commencer mieux qu’avec ce trio. Il a amené une vague de fraîcheur dans cette atmosphère caniculaire plutôt agréable. Le son des guitares, les tenues des musiciens et l’ananas posé à côté de l’ordinateur nous emportait sur un bar de plage. En fermant les yeux on pouvait presque sentir la brise marine, le lac se chargeait du bruit. Pas de prise de tête, pour un concert des plus sympthiques.

Amoure de Strasbourg

Les fleurs ont envahi la scène et nous entraînent encore dans un monde doux et frais. Lola Marsh nous plongent dans un esprit Coachella, idéal dans cette température. Yael Shoshana Cohen fascine ; sous son air mignon, doux et féminin se cache une pile électrique et de la joie de vivre. Une très jolie transition entre les concerts de la Grande Scène.

Lola Marsh

La nuit s’est installée mais la chaleur n’a pas pris congé pour James Gruntz. Grâce à sa pop colorée le biennois a tout de même réussi à faire danser la foule. Dommage que les fumigènes sur scène ne s’arrêtaient jamais et laissent les musiciens dans un voile un peu trouble.

James Gruntz

« Mon père m’avait dit qu’il faisait froid en Suisse »

C’est donc en pull à manches longues que Patrick Fiori est monté sur scène à 18h40, par environ 33°C. Aucun doute, tous les éléments étaient réunis pour nous faire voyager en Corse. On voit que le chanteur ne se prend pas la tête, et donne énormément à son public.

Patrick Fiori

Il a créé une ambiance familiale, affichant des images personnelle ou une vidéo de ses parents sur l’écran géant, faisant participer le public, n’hésitant pas à descendre de scène pour aller au plus près de ses fans.

Vianney, ruche de bonheur

Il n’y a pas un centimètre carré de libre devant la Grande Scène lorsque Vianney arrive, seul avec sa guitare. En douceur, il démarre avec ‘Sans le dire’, une déclaration d’amour que les fans lui renvoient avec puissance. Après quelques titres, le chanteur est rejoint par un batteur et un bassiste, quelque chose de tout nouveau après 250 dates en solo. Sans oublier bien sûr, la loop box, qui, comme il s’amuse à l’expliquer, permet de l’entendre jouer alors qu’il ne joue pas et qu’il maîtrise à merveille.

Vianney

Sur scène, il ne se ménage pas, courant d’un bout à l’autre de la scène, sautant dans tous les sens et donnant tout ce qu’il peut sur sa guitare. Le set alterne parfaitement chansons calmes et dansantes, on ne peut s’ennuyer. Lorsque Vianney entame ‘Pas là’, les spectateurs qui étaient présent au Paléo sont conquis vu qu’il l’avait évincée de la setlist une semaine plus tôt. Après presque 1h30 de concert, le public est aux anges et continue de chanter après que les musiciens aient quitté la scène, comme le veut la tradition.

Christophe Willem, bête de scène

Quel showman ! Pas besoin d’attendre plus d’une chanson pour en arriver à cette conclusion. Des lumières incroyables, musicalement explosif et avec une voix impressionnante, Christophe Willem a tout pour bien faire.

Christophe Willem

Et en plus, le personnage respire la joie de vivre et fait tout pour transmettre du bonheur à ses fans. En un rien de temps, il a transformé l’Estivale en dancefloor géant. Et pour que tout le monde puisse profiter équitablement, le français s’est offert un tour de la place, avec un arrêt au bar et à l’étage VIP. On ne peut qu’être fascinés par son talent sa générosité sans fin, tant de l’homme que de l’artiste. L’Estivale se souviendra longtemps de ce concert !

Alessia Merulla

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