Les hordes invisibles

Une étrange couverture où un rectangle blanc d’écran d’ordinateur et écho aux lettres blanches du titre tire votre œil… Ce roman commence comme les autres sur une page impaire – la 11 – mais ce début est précédé de deux pages en italiques qui demandent, exigent une lecture très attentive. D’abord pour supporter leur vulgarité, leur sexisme, leur antiféminisme et ensuite leur orthographe très curieuse. Il s’agit d’une logorrhée que l’on pourrait trouver sur le net. Et entre nous ces deux pages sont à vomir… mais on les sent tellement réalistes et vraisemblables…

Nous allons suivre des personnels de la Brigade des crimes et délits sexuels. Des binômes chargés de répondre aux appels manifestes ou non des femmes qui subissent. Et principalement Alex et Marco. Alex, séparée de son mari et maman d’une petite Ana, a cessé de trouver dans la bière un dérivatif à ce que déclenche en elle les comportements des victimes et des coupables. Marco est son amant secret. Et ils vont devoir faire avouer un tueur de femmes. Et se colleter avec l’indifférence, la malignité, la méchanceté des humains uniquement préoccupés de leur petite personne…

A lire avec lenteur et surtout interrompre votre lecture chaque fois que le récit vous fait bondir d’indignation, vous révolte. Cette remarque n’est pas innocente, elle vise à protéger vos proches de ce que déclenchent vos états d’âme.

J’espère que la lecture de ce troisième roman de Louise Mey provoquera quelques modifications d’attitude chez les lecteurs, j’aurais pu écrire chez l’électeur… Car à défaut de changer l’attitude des criminels on peut peut-être faire voter des lois moins douces.

Bonne lecture.

Les hordes invisibles
Auteure : Louise Mey
Editeur : Fleuve
Collection : Fleuve noir

www.fleuve-editions.fr

Les hordes invisibles
4.0Note Finale

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