Les enfants d’Eden
J’ai l’impression que certains éditeurs hésitent encore à utiliser le terme « science-fiction » comme s’il faisait encore peur et menaçait de renvoyer un roman au rayon des invendus. Je m’explique. Pour ce roman, la couverture hésite entre illustration abstraite et référence à la SF. Mais en quatrième de couverture on peut lire : « Avec cette suite de Dark Eden (Presses de la cité 2015), Chris Beckett, lauréat du prix Arthur C. Clarke en 2013, nous plonge une nouvelle fois au sein d’un univers fantasmagorique ensorcelant. » Par curiosité allez – avec un bon moteur de recherche- chercher le sens de « fantasmagorique » et vous informer sur le Prix Arthur C. Clarke, s’il vous plaît.
On le sait, une des caractéristiques des colons de planètes est d’abord l’affrontement entre ceux qui veulent consolider la base de la colonie et ceux qui veulent tout visiter avant de s’installer vraiment… Il y a aussi les « indépendants » qui fuient les conflits et tracent leur propre route. Ces scissions entraînent des différences d’évolution pour les groupes distincts. Eden, la planète où le jour est remplacé par la « veille » puisqu’il y fait noir, n’a pas échappé à ce schéma. C’est ainsi que quelques-uns de ceux de Sols-Genoux qui fabriquent des bateaux vont se rendre à Maison-Vécule (là où l’on a retrouvé une navette spatiale) et qu’Étoile, une jeune et jolie femme, va s’éprendre d’un certain Pierreverte. Ce dernier voudra l’épouser et lui offrira en gage l’anneau d’Angela, la « mère d’Eden ». Mais l’anneau est très convoité et ce cadeau fait des jaloux. Étoile découvrira d’autres communautés et modes de vie que le sien, mais devra faire un choix crucial. A vous la suite…
Attention, prenez le temps d’entrer dans le livre – ou retrouvez « Dark Eden » (Pocket 2016) – et sachez que le nom qui figure en tête des chapitres est celui du personnage qui parle et raconte.
Bonne lecture, bonnes vacances.
Les enfants d’Eden
Auteur : Chris Beckett
Editeur : Presses de la cité
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