Enfer blanc

Il s’agit d’un roman policier primé en Allemagne et dont le titre original est « Die Mauer », traduction littérale : Le mur. Vous avouerez que ce titre-là est plus connoté outre-Rhin que chez nous… En fait, comme l’action se déroule en Afrique du Sud, le mur en question est celui qui sépare un ilot d’habitations de blancs du reste de la ville, qui protège des intrusions de noirs. Or, justement ce jour-là, Nozipho et Thembinkosi pénètrent dans la résidence dans le but manifeste de visiter des maisons pour s’y emparer des objets de valeurs négociables. Or, justement ce jour-là, Moses jeune étudiant qui ne pense qu’à retrouver sa copine Sandy tombe doublement en panne de voiture et de téléphone portable et entre dans la résidence pour chercher de l’aide. Il est intercepté par deux « vigiles » et se met à courir pour leur échapper. Nozipho et Thembinkosi s’invitent dans une maison où ils découvrent une femme morte dans le congélateur et qui est encore chaude. Nozipho voit Moses courir elle s’inquiète. Moses reçoit de l’aide d’une Nounou, d’une petite fille, se bat, parvient à téléphoner à Sandy. Ceux qui ont tué la femme reviennent et ne trouvent plus l’argent…

Je ne vous en dis pas plus. Est-ce qu’il y a une morale, une leçon à tirer de ce qui est raconté ? Peut-être si l’on considère que ce sont des blancs qui tuent, que les noirs s’entraident, que les blancs se jalousent, sont menteurs. Peut-être que la fin vous en inspirera une plus particulière ?

C’est un livre qui se lit avec plaisir même si on a parfois l’impression que la traductrice nous propose un français un peu heurté, moins fluide qu’elle aurait pu.

Bonne lecture.

Enfer blanc
Auteur : Max Annas
Editeur : Belfond
Collection : Belfond Noir

www.belfond.fr

Enfer blanc
4.0Note Finale

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