Dragon Ball Z Kakarot, le jeu qui fait revivre toute la saga Z du plus que célèbre manga débarque finalement sur Nintnedo Switch. Déjà sorti l’an dernier sur PS4, Xbox One et PC, c’est l’aventure épique et incroyable de Son Goku qui vous accompagne maintenant partout où vous allez. Evidemment, de petites concessions techniques ont due être apporté au titre, mais cela en gâche-t-il l’expérience au final?


Il faut parfois être patient et attendre plusieurs mois voire plus d’une année, mais la Nintendo Switch n’arrête pas d’accueillir de plus en plus des portages de jeux issus de la PS4 et Xbox One. Parfois avec brio et parfois c’est un peu la cata. C’est au tour de Dragon Ball Z Kakarot, excellent jeu d’aventure et d’action solo, qui nous plonge intégralement dans l’anime des années 90. C’est exactement le même jeu qui était déjà sorti l’an dernier sur PC et consoles last-gen. Il y a cependant les 2 dlc de A New Power Awakens set. Le jeu contient donc la saga Z au complet avec les chapitres traitant des Sayiens, Freezer, les cyborgs, Cell et Majin Boo. Il est aussi inclus les 2 premiers dlc Un Pouvoir s’éveille partie 1 et 2. Par contre, le dlc 3, Trunks, le guerrier de l’espoir, n’est pas inclus, mais disponible sur le eShop pour un peu plus d’une vingtaine de francs. C’est dommage, on ne peut pas tout avoir. Ceci dit, le contenu est déjà super complet avec tous les moments forts de l’anime.

Dragon Ball Z Kakarot met en scène toute la saga Z. On y incarne beaucoup de personnages à commencer par Son Goku, mais aussi Son Gohan, Picollo, Vegeta, Trunks du futur et quelques-unes de plus. Chaque personnage va prendre en puissance, se transformer en super saiyen et tout fracasser. On évolue dans des zones ouvertes à explorer revisitant l’univers de DBZ et c’est plutôt bien fait. L’immersion est réussie. Les différentes zones contiennent les quêtes principales suivant l’histoire du manga ainsi que les quêtes secondaires pour leveler ses personnages, car oui il faut parfois grinder pour ajouter de nouvelles compétences grâce aux orbes collectés. Alors ce n’est pas le jeu en monde ouvert (zones ouvertes) le plus vivant et intéressant qui soit, mais le fait d’être dans le monde de Dragon Ball Z est déjà hyper plaisant. Les zones sont un peu vides et il n’y pas souvent grand-chose à y faire si ce n’est que de s’imprégner de l’univers, ramasser des orbes et se battre contre les mêmes ennemis lambdas encore et encore. Ce n’est pas si mal, mais on se dit qu’ils auraient pu faire tellement mieux. L’important c’est le scénario de la campagne principale. et la plupart du temps on se promène dans le monde pour atteindre le combat suivant. Et du combat, il n’en manque pas.

Les combats sont souvent épiques car ils suivent scrupuleusement les événements marquants de l’anime et nous les font revivre intensément. La puissance de certain moment est juste magique. Fan ou non du manga, il faut avouer que ça envoie du bois. Entre la musique, l’animation, l’émotion et la puissance pure, c’est une master class qui met en valeur le travail de Toriyama. Juste pour ça le jeu vaut la peine.

Pour ce qui est du gameplay des combats, c’est assez intense. Ça va souvent très vite et il faut enchainer les combos et éviter les attaques de parfois plusieurs opposants simultanément. Les bases ne sont pas bien compliquées à comprendre et très accessibles. Enchainer les coups au cac (corps-àcorps) puis balancer une attaque surpuissante genre Kamehameha. Il faut aussi toujours rester en mouvement et user de la téléportation pour éviter les multiples projectiles et attaques. Parfois on peut demander de l’aide en support d’un Krillin ou d’un Vegeta. C’est vraiment un gameplay intense et plaisant à jouer. On s’y croirait. Et il arrive que la difficulté augmente et qu’il faut changer de stratégie et jouer plus intelligemment ou grinder quelques levels pour y arriver. Le seul défaut, pour moi, du mode combat, c’est que les adversaires peuvent cancel tes attaques en cours et t’en mettre plein la tronche en cas d’erreur, normal. Tu ne peux pas balancer une attaque pendant que tu te fais corriger. Par contre, lui, oui. Pas de souci, pendant qu’il est à ta merci, il peut tout d’un coup t’attaquer. Autre petit souci toujours présent, la caméra quand elle essaye de faire des plans verticaux. A l’horizontal, ça va, elle gère, mais à la verticale, il arrive qu’elle soit dans le sol et on ne voit plus rien. C’est rare, mais c’est agaçant lorsque ça arrive.

Niveau technique, Dragon Ball Z Kakarot Switch s’en tire très bien, je trouve. L’impression de jouer exactement au même jeu que sur PS4 est là, avec un léger downgrade graphique non gênant, mais c’est tout. Pour le reste, tout y est. Les sensations sont les mêmes.

Il est clair que la version Switch est graphiquement un cran en dessous des versions PC, PS4 et Xbox. C’est indéniable, la machine n’a pas les mêmes capacités techniques. Donc, oui, il y a un léger downgrade quand on les compare directement. Il y a plusieurs points. Déjà, la résolution qui est inférieure sur Switch. L’image est moins nette et précise. On voit plus d’aliasing. Il y a plus de textures low-res. On le remarque en regardant certains sols. Là, où il y avait des brins d’herbes, ce n’est plus toujours le cas et remplacé par un vert flou. Certains cailloux et quelques props, c’est pareil.

Par contre, les développeurs on fait un effort pour garder au maximum la qualité des textures des personnages et c’est réussi. Mise à part la résolution, c’est pratiquement identique et ça fait plaisir. D’ailleurs le jeu est beaucoup plus joli en mouvement que sur les screenshots qui ne font pas toujours honneur au rendu. Le jeu est pensé à être jouer en mode portable sur Switch.

Les cinématiques sont les mêmes et donc de bonnes qualités. J’ai néanmoins eu l’impression d’avoir plus de compression par moment avec des artefacts plus prononcés lorsque que c’est plus intense avec beaucoup de traveling.

Le jeu reste très beau. Il est clair que ça passe mieux en mode nomade sur l’écran 6.2″. Et c’est la vraie raison de jouer à cette version Switch: l’emmener avec soi et y jouer partout en déplacement. Sur un écran de TV, il est clair que c’est moins joli que sur PS4 et Xbox One, mais ça reste tout à fait jouable et agréable. Par contre, en mode portable, la mini-carte n’est pas toujours hyper lisible, car un peu trop petite, surtout le curseur pour voir la direction.

La fluidité du jeu est un autre point important. Pour une expérience le plus agréable possible il faut que le jeu tourne à un frame rate (taux de rafraichissement d’image) le plus stable possible pour éviter les ralentissements et à-coups désagréables. Le jeu tourne en 30fps (images par seconde) comme sur les autres consoles. Et c’est plutôt stable en général. Il arrive quelques rares petits dips, mais rien de bien méchant qui ne gâchera pas le jeu dans tous les cas. On retrouve donc la même dynamique et le même plaisir manette en mains que ce soit en mode nomade ou docké que les versions consoles. Rien ne change et tant mieux. Les combats ont la même intensité et c’est important de le noter. Il n’y a pas de downgrade niveau gameplay. Le jeu est nickel.

Vous l’aurez compris Dragon Ball Z Kakarot est une réussite aussi sur Switch. Le portage est fidèle à l’original. Les qualités du titre sont intactes, ainsi que les défauts déjà présents qui sont toujours là aussi. Donc mise à part le léger downgrade graphique du au 720p de la Switch et quelques textures d’environnement simplifiées, on se retrouve avec le même jeu, mais portatif. Si vous l’avez déjà fait, il n’y a pas vraiment de raison d’y replonger, sauf y rejouer dans le train pour le plaisir. Par contre, si vous ne l’avez pas fait, je vous le conseille, car c’est un bon jeu d’aventure solo, surtout pour son histoire et ses combats épiques et quand on aime DBZ, c’est un régal. Les combats sont bons, nombreux et intenses. L’histoire complète est retranscrite avec brio, sans trop de raccourcis ni trop d’omissions. Il y en a, certes, mais on n’a jamais eu tout ça avec ce niveau de qualité dans un jeu-vidéo. Attention, c’est bien un jeu d’action et d’aventure en solo, et pas un jeu de baston. Il existe un jeu de baston Dragon Ball sur Switch et d’autres plateformes: c’est FighterZ, qui est très bon aussi et que je vous recommande. Finalement, il faut voir comment vous voulez y jouer. Sur un monitor ou une TV, les versions consoles PS4, XBOX et PC sont recommandées pour la résolution supérieur. La version Switch offre l’avantage de portabilité. Dans tout les cas, l’expérience de jeu sera excellente.

Les plus:

  • DBZ Kakarot en mode portable
  • Un portage très réussi sur Nintendo Switch
  • Le jeu Dragon Ball Z fan service par excellence
  • Toute la saga Z dans un seul jeu
  • Le gameplay dynamique des combats (intensité et mise en scène)
  • Le ressenti de la puissance qui augmente
  • Se balader librement partout dans le monde de Dragon Ball Z
  • Les arcs DBZ très complets (+30h de jeu)
  • Les dlc 1 et 2 de Un Pouvoir s’éveille
  • Des combats spectacles simples et complets
  • Les musiques officielles
  • Peu de concessions graphiques sur Switch

Les moins:

  • Les quêtes secondaires et les à-côtés osef
  • Les chargements un peu longs et répétés souvent
  • La minimap trop petite en mode portable
  • La caméra qui fait parfois des siennes
  • Plus de grandes zones ouvertes qu’un seul monde ouvert
  • Certaines textures pas terribles
  • Un peu trop répétitif à la longue
  • Beaucoup de longs dialogues sans réelle mise en scène
  • Le dlc 3 Trunks, le guerrier de l’espoir, pas inclus


Editeur : Bandai Namco
Développeur : CyberConnect 2
Plateforme : Nintendo Switch
Autres plateformes: PS4, Xbox One & PC
Date de sortie : 24.09.2021

Genre : Aventure / Action/ RPG

Dragon Ball Z Kakarot (Switch)
4.0Note Finale

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