Ailleurs si j’y suis

Une couverture à dominante rouge qui tirera votre œil d’acheteur et celui de vos voisins de transport en commun. C’est un petit livre qui ne déformera pas votre poche ou n’alourdira pas votre sac.

Pierre-François Chaumont, marié sans enfant, est un brillant avocat en matière de droit de la propriété industrielle et surtout un collectionneur invétéré dont les collections ont un peu envahi l’espace conjugal. Un matin, il découvre dans une salle de l’hôtel Drouot un portrait du XVIIIème siècle dans lequel il se reconnaît. Il emporte l’enchère à un prix supérieur à celui prévu et rapporte le portrait chez lui et là sa femme comme ses amis et relations nient la ressemblance. Pierre-François va chercher à partir d’un blason figurant à côté du portrait et il va trouver. Là je suis bien embêté, difficile de continuer à parler de l’histoire sans devenir détestable dévoileur – vous avez reconnu un néologisme traduisant un terme anglais – et donc vous amener à ne pas lire le livre. Vous n’en saurez pas plus à moins de lire… Mais peut-être que le titre vous a déjà donné une bonne idée…

Vous êtes en présence de ce que j’appelle de la littérature d’époque. Et il s’agit bien sûr de la nôtre d’époque… Caractéristiques : d’abord être facile à lire, je veux dire d’un style d’écriture simple un peu journalistique, sans effets de manches. Ensuite avoir des personnages de préférences socialement bien placés et vivant une vie agréable, histoire de vous faire rêver un peu. Enfin que soient punis d’une manière ou d’une autre ceux auxquels l’auteur a fait endosser le rôle de méchant et surtout que l’histoire soit vraisemblable. De quoi passer un petit moment de détente.

Bonne lecture.

Ailleurs si j’y suis
Auteur : Antoine Laurain
Editeur : J’ai Lu

www.jailu.com

Ailleurs si j'y suis
3.0Note Finale

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