Quand les loups rôdent

Avec une préface de Lucie Aubrac qui donne quatre des mots d’ordre de la Résistance à l’Occupant : engagement volontaire, désobéissance aux ordres déshonorants, solidarité, certitude de vaincre… Vous aviez compris j’espère que les loups qui rôdent ici sont les mêmes que ceux qui sont entrés dans Paris dans la chanson interprétée par Serge Reggiani.

Ces quatre « mots » sont explicités par l’exemple dans ce roman. Jacques (14 ans) et sa sœur Bernadette vont assister à la mort de leur mère lors d’un interrogatoire mouvementé au cours duquel leurs tortionnaires vont trouver la mort. Les enfants et leur père vont se réfugier dans une habitation troglodytique. Mais un SS, frère de l’officier allemand tué, est nommé sur place – du côté de Saumur. Une nuit, sorti malgré l’interdiction paternelle, Jacques rencontre Benoît, un juif orphelin. Une autre nuit en virée en ville ils se retrouvent dans la cave du café où les Allemands s’amusent. Heureusement, Mathilde, une chanteuse qui distrait l’occupant, transforme les deux gamins en ses neveux et artistes en herbe. Elle propose de montrer leur talent le vendredi suivant…Et Jacques entre dans la résistance en tâchant de prévenir les amis de son père mais ils ont été dénoncés… Jacques et Benoît se retrouvent pensionnaires dans une école privée pour musiciens, mais ils sont en butte à l’hostilité des autochtones et s’enfuient pour atterrir chez un paysan violent qui « protège » une jeune orpheline…

Vous en savez assez, je crois pour avoir envie de découvrir le reste par vous-même. Attention, si le fond historique est crédible en proposant des obstacles aux deux jeunes garçons qui doivent trouver des solutions pour s’en sortir, l’auteur perd un peu en vraisemblance…

Bonne lecture.

Quand les loups rôdent
Auteur : Johan Bourret
Editeur : Presses de la cité
Collection : Trésors de France

www.pressesdelacite.com

Quand les loups rôdent
3.0Note Finale

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