Illustration de couverture insipidement fade où une touche de vert au moins pour la ‘garniture’ aurait fait de l’effet… et dont le ‘rose’ m’a rappelé mon permis (à points).

Cela raconte une partie de la vie d’une chroniqueuse gastronomique qui se retrouve à quarante ans (l’info apparaît page 30) ‘larguée’ pour une autre par son mari. Elle n’a rien vu venir et ne se demande même pas pourquoi. Elle est seule avec deux enfants dont on ne sait pas l’âge, mais cela n’a pas d’importance, il suffit de suivre une partie de leur travail scolaire, de laver les doudous (page 99 ) et de leur donner beaucoup d’amour. Et avec ses amies (celles avec lesquelles elle chante en chœur du Amel Bent et boit des cocktails aux noms exotiques mêlés d’une pointe d »insolence’, comme si leur nom donnait du goût) elle va séduire, se laisser séduire, avoir une vie de femme avec des partenaires mariés… Rassurez-vous, elle s’interroge brièvement sur ces femmes qui piquent les maris des autres et encore moins sur ces femmes trompées. Et comme c’est une femme forte et ‘épanouie’ malgré tout elle exerce sa profession avec talent regrettant à peine que tout ce qu’elle mange (on aurait bien aimé voir les images de certains plats) et boit la fasse un peu grossir. J’oubliais et c’est peut-être une des raisons du départ du mari elle a un Chihuahua – il s’appelle Spritz – depuis six ans qui se montre insupportable depuis le départ du mari et nous avons droit à une visite chez une psy pour animaux… C’est raconté en courts chapitres qui enchaînent l’histoire sans temps morts comme en une suite de polaroïds ou de spots publicitaires. La réflexion sur la femme de 40 ans ? Sur les hommes ?

Attention ! Citation longue : « Parfois, je m’imagine remonter chez moi après un dîner à deux. J’arriverais à la maison, allumerais ma bougie Figuier de chez Dyptique, servirais deux verres de ce quincy déjà ouvert dans mon réfrigérateur et m’assiérais sur mon canapé vert sapin battant des cils et en minaudant face à ce garçon qui me plairait suffisamment pour être là.
La logique voudrait que ce dernier se penche vers moi que ses lèvres touchent les miennes et qu’alors démarrent circonvolutions de bouches et de corps. ».

Bonne lecture.

Amour, saignant ou à point
Auteure : Leslie Gogois
Editeur : Léo Scheer

www.leoscheer.fr

Amour, saignant ou à point
3.0Note Finale

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