Mort en été

Mort en été

La photo de mode (elle est copyrightée Condé-Nast éditeur de Vogue) qui illustre la couverture devrait vous donner une idée de l’époque à laquelle se déroule l’enquête de ce roman. Le début des années 50, ce n’est plus mais c’est encore un peu l’après deuxième guerre mondiale. Et comme le manteau de la dame est vert on ne sera pas surpris de retrouver en Irlande le médecin légiste Quirke et l’inspecteur Hackett.

Il s’agit de la quatrième enquête du duo (même auteur, même éditeur) et, si vous les avez suivies, vous commencez à connaître leur fonctionnement. On dira que le légiste porté sur la bouteille a parfois du mal à tenir sa langue ou à mesurer toutes les conséquences de ses propos. On dira que l’inspecteur est un finaud qui tisse lentement mais surement sa toile. Le mort est ici un patron de presse un peu imbu de sa personne ayant épousé une Française (« Ces gens-là ne sont pas comme nous. » en dit Quirke) et ayant une demi-sœur. Je ne vous en dirai pas plus. A vous de vous approprier la suite et la fin.

Si vous aimez « les sanglots longs des violons de l’automne », ce roman est fait pour vous. Si vous avez un petit côté nostalgique par rapport au temps où vous étiez jeune, ce roman est fait pour vous. Il a un côté désuet, vieillot très années 50 avec lenteur et bavardages… Mais pourtant l’auteur glisse des signes de notre temps (à vous de les sentir, les voir) qui font que l’on oublie le temps passé.

Cela se lit avec plaisir malgré quelques tournures françaises assez maladroites – qui auraient pu être corrigées avant réédition.

Bonne lecture.

Mort en été
Auteur : Benjamin Black
Editeur : 10/18
Collection : Grands détectives

www.10-18.fr

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