Ismaël Tayeb, alias Brahim Rahmani, est l’un des représentants de la Fondation d’Oran pour l’amitié Franco-Algérienne. Il fait partie d’une minorité de gens qui pensent que les Atlas, des robots gigantesques utilisés dans la construction, ont fait de belles choses pour son pays d’origine, l’Algérie. Selon lui, la France a apporté, dans les années soixante, son savoir technologique dans l’ancienne colonie. Il œuvre à rappeler ce passé glorieux et cherche à restaurer l’amitié entre les deux nations. Pourtant, derrière l’image exemplaire de ce personnage, se cache un être violent et malhonnête. Autrefois membre d’un réseau de trafiquants, l’homme a été engagé par Jean Legoff, un terrible gangster qui lui a attribué une nouvelle mission secrète et périlleuse.

Chargé de dénicher une pile nucléaire, le héros de cette histoire part en Inde pour remettre en état le dernier spécimen de ces Géants d’acier. Au cours de l’expédition, de nombreux souvenirs lui reviennent en mémoire. La catastrophe nucléaire de Batna, mais aussi sa jeunesse tourmentée…

Cette aventure temporelle et culturelle rappelle quelques classiques cinématographiques. La Guerre des Mondes réalisé par Steven Spielberg en 2005 et La guerre des gangs sorti en 1999. Dans cette Bande-dessinée, Ismaël va découvrir un secret bien gardé. Le suspense est total. Original, cet album tient en haleine le lecteur dès les premières cases. Nombreux sont les personnages qui gravitent autour du héros. Mis à part des criminels de tous bords et les membres de la police judiciaire nous trouvons aussi la scientifique Françoise Halfort qui est un des personnages clés de l’histoire.

Ce premier épisode du Dernier atlas est très bien illustré. Trois auteurs sont à l’origine de cette histoire captivante :

Fabien Vehlmann est un scénariste de bande dessinée français né à Mont-de-Marsan le 30 janvier 1972. Son œuvre la plus connue, en collaboration avec Bruno Gazzotti, est la série fantastique jeunesse Seuls. Il touche à tout et varie les genres : humour, science-fiction et aventure. Curieux et enthousiaste, il multiplie les collaborations avec des dessinateurs aux styles divers. L’un d’entre eux est Gwen de Bonneval qui a co-scénarisé le Dernier Atlas, cet auteur complet est aussi dessinateur et scénariste. A leurs côtés nous trouvons Hervé Tanquerelle, né le 9 août 1972 à Nantes, il a fréquenté l’Émile-Cohl de Lyon, très vite, il focalise son travail dans l’adaptation littéraire, le récit de témoignage et l’autofiction. Son dernier ouvrage est le Petit livre de la french pop qu’il a réalisé avec Hervé Bourhis. C’est principalement lui qui a donné vie aux personnages du Dernier Atlas.

Fred Blanchard est, quant à lui, issu des rangs de l’ESAG Penninghen, il a connu une carrière d’illustrateur de presse avant de devenir directeur de collection pour les Editions Delcourt., déferlant une bande dessinée de genre exigeante. C’est lui qui a choisi le design général de ce nouvel album. Le dernier atlas allie scènes d’action, passages politiques et événements fantastiques. Le second épisode paraîtra prochainement et fera lui aussi l’objet d’une critique sur notre site.

Tome 1

Scénario : Vehlmann

Dessins : Tanquerelle

Design : Blanchard

Couleurs : Laurence Croix

Édition Dupuis
www.dupuis.com

LE DERNIER ATLAS - Mécanique !
4.0Note Finale
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