J’aimais bien Jean-Christophe Averty et ses cinglés du music-hall tout en trouvant inutiles les références techniques qu’il donnait quant aux matrices et autres n° de séries ou d’enregistrement et là, derrière le visage un peu triste de Blossom, dans le livret qui accompagne les CD, j’ai une quantité de références… Il ressort pour moi de cette lecture que j’ai hâte d’entendre la suite des enregistrements et, comme j’aime beaucoup Lyle Lovett, j’ai très envie de savoir ce que donne leur collaboration. Premier point : dans son premier album sous la férule d’Eddy Barclay, elle ne chante pas et cela peut surprendre. Deuxième point : elle est pianiste interprète, du moins pour ce qui est proposé ici. Mais il est dit que : « Les chansons et la voix de Blossom Dearie… » alors vivement la suite pour les découvrir.
La voix est une voix « jazzy » que je qualifierai d’acidulée, en pensant aux bonbons du même genre. C’est une voix qui porte la mélodie avec légèreté et finesse et l’on ne s’étonnera pas que Thomas Dutronc avoue s’être inspiré de la version de Plus je t’embrasse par Blossom Dearie et qu’elle se soit fait connaître en 1954 à Paris avec une chanson adaptée et arrangée par Jean Constantin et Michel Legrand intitulée La légende du pays aux oiseaux.
Mon conseil d’écoute sera le même ou presque que d’habitude. Écouter tout d’un bloc en faisant autre chose et noter ce qui vous interrompt pour seulement écouter. Puis réécouter ce qui vous a touché, si l’impression persiste elle vous restera en mémoire. Écouter le reste de loin en loin au hasard, il m’étonnerait que cela ne vous détende pas.
Bonnes écoutes.
Blossom Dearie, Little Jazz Bird, 1952-1959
3 CD
Editeur : Frémeaux & Associés
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