Une île envahie.
Un avenir incertain.
Bats-toi, samouraï.

La PS4 nous gâte pour sa dernière année avant l’arrivée de sa petite sœur la PS5.  Persona 5, FF7 Remake puis le mois dernier The Last of Us part 2 et maintenant le très attendu Ghost of Tsushima. C’est la nouvelle licence toute fraiche du studio Sucker Punch Productions en exclusivité sur PS4. Un nouveau chef d’œuvre made in Sony? Ghost of Tsushima nous plonge littéralement dans un film japonais de samouraï.


Sucker Punch Productions est un studio à qui l’on doit la série de jeux des Sly Cooper et des inFamous dont le dernier jeu (Second Son) est sorti en 2014. Ça date. Durant tout ce temps, Sucker Punch s’est concentré sur ce Ghost of Tsushima. Projet très ambitieux.  Présenté il y a déjà trois ans, l’accouchement a pris du temps et on sent que le studio a beaucoup travaillé pour y arriver.

La première chose qui claque dans ce Ghost of Tsushima, c’est son ambiance et son style graphique de malade. L’île, Tsushima, est incroyable. On est instantanément happé dans ce Japon féodal. Le vent fait danser les hautes herbes, les fleurs et les feuilles des cerisiers japonais pour offrir un ballet poétique de toute beauté.

Esthétiquement, ce Ghost of Tsushima est enchanteur. Ça claque, vraiment! La direction artistique est pratiquement irréprochable. C’est magnifique. La retranscription du Japon à cette époque est juste parfaite. T’as envie de te mettre en mode photo toutes les 5 minutes. C’est très contemplatif. C’est un sans-faute. Et plus on avance dans le jeu plus les décors sont dingues. On sent que Sucker Punch a vraiment mis la gomme sur la nature et les environnements organiques. C’est très riche et varié. La map est immense. La verdure est luxuriante. L’interface est très épurée pour apprécier pleinement les magnifiques paysages ruraux de ce Japon ancestral. Le traitement de la lumière et du vent rend les environnements plus vivants que jamais. Tout simplement, c’est hyper stylé. Juste se balader et découvrir une clairière ou une petite forêt avec des fleurs et des feuilles rouges d’érables japonais qui flottent au vent, c’est un bonheur. Un joli petit ruisseau vient embellir le tableau et la lumière du soleil qui, délicatement, laisse passer ses rayons au travers des branches des arbres. C’est incroyable. Les images parlent d’elles-mêmes.

Le climat change aussi beaucoup l’atmosphère dans le jeu. Il pleut souvent et il y a souvent une petite brume qui couvre le sol. Très cinématographique pour les confrontations. Si on y prête garde, on a l’impression que le beau temps revient après la libération. Comme si le soleil daignait se montrer après la bataille pour annoncer des jours meilleurs.

Ghost of Tsushima est un jeu d’action et d’exploration à la troisième personne en mode ouvert. A pied ou à cheval, on est un samurai en quête de vengeance sur l’île de Tsushima. Furtif ou brutal, il faudra manier le katana avec précision et exactitude. Les combats sont une des composantes les plus importante du jeu. C’est très viscéral. Les coups de katana s’enchainent et les gerbes de sang giclent et éclaboussent. Rapide et précis, Jin se débarrasse de ses ennemis avec grâce et honneur. Il fend l’air et démembres (rarement) ses adversaires. Manette en main les sensations sont très bonnes. On ressent les coups qui pèsent et les impacts. Il faut être attentif et réactif. Les combats ne sont pas faciles, loin de là. Il y a du challenge. Surtout lorsqu’il y a plusieurs assaillants à la fois. Il faut avoir des yeux partout et switcher d’un opposant à l’autres en un clin d’œil. Et comme il n’y a pas de lock manuel sur les ennemis, il faut viser juste avec précision. L’absence d’un lock viendrait d’une volonté des développeurs d’être plus libre et réactif dans les mouvements. Soit. Par contre, pour la caméra, sans lock, ce n’est pas toujours simple. Il faut souvent la recadrer à la main pour bien voir l’action autour de nous. Et les deux mis ensemble provoque des combats parfois un peu brouillons. C’est pas mal basé sur le réflexe et éviter d’être surpris. Il faut faire attention aux indices de postures des ennemis et des cris qu’ils font pour être prêt à parer ou esquiver. Juste ce qu’il faut pour kiffer. Le pire ennemi dans le jeu, c’est la caméra qu’il faut apprendre à dompter car elle ne pointera pas toujours là où il faut. C’est un coup à prendre et à accepter. Les duels sont spectaculaires avec un ralenti lors de l’exécution.

Le style de gameplay influera aussi sur les tenues à porter. Si on se la joue samouraï, une armure offensive ou défensive sera plus adéquate pour les combats, mais ne sera pas très discrète. En revanche si on joue ronin, des kimonos légers permettront de passer plus inaperçu et se faufiler plus facilement. Pour l’exploration, ce sont les tenues de voyageur qui doivent être privilégiées pour couvrir une plus grande surface. Les postures de combats sont aussi importantes et donneront un avantage certain contre divers types d’ennemis. Il faut permuter sans cesse pour garder l’avantage

Le jeu donne le choix de le jouer comme bon nous semble (la plupart du temps). On peut y aller furtif et accroupi dans les hautes herbes se faufiler derrière un garde et l’assassiner discrètement avec son tanto. Pratique et silencieux cette technique n’est pourtant pas digne d’un samouraï. Et le jeu nous l’apprend via des flash-backs. Un vrai samouraï s’annonce et tue son adversaire avec dignité en le regardant dans les yeux. Ghsot of Tsushima permet de le faire grâce aux duels. C’est aussi une des forces du jeu. Pouvoir choisir sa voix et devenir le guerrier que l’on souhaite.

L’histoire se situe vers la fin du 13ème siècle sur l’île de Tsushima. Les valeureux samouraïs s’apprêtent à livrer un dernier combat contre l’envahisseur Mongol. Dans l’honneur du combat, les derniers samouraïs périrent. Jin Sakaï, le protagoniste, est laissé pour mort, mais il se fait soigner ses blessures. Il revient pour se venger, libérer son peuple et chasser l’oppresseur. L’honneur est le plus important pour lui. Mais, il devra parfois s’écarter du bushido (code d’honneur des samouraïs) pour survivre et accomplir sa destinée. Nul ne pourra se mettre sur son chemin sans gouter à la lame aiguisée de son katana et de son tanto. Il deviendra le fantôme de Tsushima. Le scénario est assez bon. Un peu classique, certes, mais avec quelques surprises et surtout avec de belles scènes très cinématographiques en hommage au cinéma japonais. C’est plutôt violent aussi avec des passages qui pourrait heurter la sensibilité des plus jeunes. Le jeu est 18+ si jamais. Cependant, comme souvent dans un jeu open world la progression de l’histoire n’est pas toujours continue et l’intérêt de la quête principale passe parfois au second plan. Il y a des histoires très glauques aussi. Comme un village qui fait du trafic d’êtres humains. Le jeu n’est pas drôle. Il ne faut pas s’attendre à rire. Au contraire, il est plutôt dépressif et brutal. Il dépeint les atrocités de la guerre et des gens avec brio, ainsi que les conséquences de ses choix et de ses actes.

Les quêtes, ou récits, sont plutôt bien travaillées scénaristiquement. Elles ne sont pas bien originales par contre. C’est souvent, le frère ou la femme d’un villageois qui a disparu, un traitre en cavale ou les Mongols qui ont attaqué un village ou une maison et Jin doit mener l’enquête qui le mènera au campement pour un affrontement. Souvent le scénario se découvre au travers d’une balade à cheval. Il faut être patient et profiter du paysage.  La manière dont elles sont amenées donne envie de les faire. Et souvent la récompense est intéressante. Mais, il est vrai que ça se ressemble toujours un peu.

Ghost of Tsushima a beaucoup d’astuce visuelles pour guider le joueur et le faire progresser. Le vent est un élément central de l’expérience. C’est lui qui subtilement indique la direction à suivre. Il donne vie à la faune et la flore. C’est ce qui donne une vraie identité au titre. Il y a aussi les renards qui guideront Jin vers des sanctuaires cachés. Ou les oiseaux dorés qui mèneront à une source chaude, un temple ou d’autres points d’intérêt. Il ne faut pas hésiter à les suivre, ça vaut toujours le coup.

Après, techniquement, tout n’est pas au même niveau et lorsque l’on se rapproche d’un peu plus près on perçoit que la finition est un ou deux crans en-dessous de l’esthétique. C’est OK, mais pas aussi top. Ça manque de polish. C’est souvent plus classique, moins fin, moins travaillé, un peu baveux et plus pixelisée. Les visages et les textures des vêtements et des accessoires des personnages secondaires, ne sont pas toujours top. La qualité de certaines textures des sols, des pierres, des tissus aurait souvent pu être mieux. Elles ne se marient pas toujours au mieux. L’eau n’est pas top. Elle est plate de chez plate. Il y a beaucoup d’objets (arbres, cadavres, etc.) qu’on passe au travers. Les animations faciales ne sont pas extra. C’est plein de petits détails qui s’accumulent. C’est dur à décrire, mais on le voit. Après, il ne faut pas oublier que c’est un monde ouvert et tout ne peux pas être parfait. Et on ressort tout juste d’un TLOU2, qui n’est pas le même genre de jeu, mais qui a vraiment mis la barre très haute à ce niveau-là. La mise en scène et quelques animations, surtout dans les cutscenes, des visages et des corps font un peu trop robotiques ou figés. C’est dommage. Et d’autres sont parfois excellentes. Ce n’est pas toujours au même niveau. Mais, en jeu, le tout est habilement camouflé par la DA, le motion blur et autres effets de lumière et de caméra. Mais la direction artistique fait presque tout pardonner. On oublie le reste. On reste la bouche ouverte sur certains plans tellement c’est classe. Pour les performances aucun souci sur PS4 Pro. Il y a de rare petits ralentissements, mais rien de significatif. GOT propose deux modes (sur PS4 pro uniquement): un mode perf et un mode résolution. Mieux vaut privilégier le mode résolution, car le jeu sera plus beau et le framerate reste stable à 30fps 99% du temps.

Ghost of Tsushima s’inspire ou/et ressemble à beaucoup d’autres jeux et les premiers qui viennent en tête seraient Tenchu, Sekiro, Nioh 2 ou, et surtout, un certain Assassin’s Creed Odyssey. Alors pour Sekiro et Nioh 2, pas vraiment. Ce n’est pas du tout un Soul-like en monde ouvert. Il y a le côté japonais et les combats au katana, certes, mais ça s’arrête plus ou moins là. La difficulté n’est pas du tout la même, ni les combats qui sont bien différents finalement, ni même encore la structure du jeu. GOT est beaucoup plus accessible et plus libre. Ce qui ne veut pas dire qu’il est facile. Par contre, les combats sont presque aussi jouissifs, mais on ne meurt pas toutes les 5 minutes en 2 coups. Il n’y a pas de barre de stamina non plus. On retrouve une ambiance magistrale à la Tenchu, surtout pour les phases d’infiltration et d’action. Il y a aussi le grappin, mais là on ne peut pas l’accrocher où l’on veut. Là, c’est très calme avant la tempête. On prend le temps d’une balade à cheval avec quelques notes de guitare ou de flute en arrière fond. On se promène, on découvre, un peu à la Zelda Breath of the Wild ou Red Dead Redemption 2. C’est un vrai plaisir.

Pour ce qui est des ressemblances avec Assassin’s Creed Odyssey, il faut avouer qu’ils ont fort en commun, c’est indéniable. Tout comme un Shadow of Mordor. Les approches, la libération des camps, l’exploration, beaucoup de mécanique de gameplay, la récolte de ressources, le côté stealth, le cheval, la chasse, l’évolution du personnage avec des éléments rpg-light et les ‘capacités’, c’est assez similaire, c’est vrai. Par contre, il y a aussi de grosses différences. L’escalade n’est pas aussi libre dans Ghost of Tsushima, pour le coup. Dans Got, on grimpe uniquement où c’est prévu. On ne peut pas grimper n’importe où, n’importe comment comme on veut. S’il y a un secret en-haut d’une montagne, il faut trouver le chemin pour y aller. Il n’y a pas de leveling non plus. On progresse avec de nouvelles capacités, de nouvelles armes, des améliorations et de nouveaux coups. Les ennemis deviennent aussi plus résistants et agressif avec de nouvelles attaques au fil du jeu. Mais il n’y a pas de système de leveling. Au niveau des combats, c’est beaucoup plus plaisant dans Ghost of Tsushima. C’est mieux orchestré, plus fluide et plus percutant, sauf pour la caméra qui n’est pas toujours bien cadrée. C’est un peu moins sac à pv, bien que se soit un peu le cas quand même. Ça se ressent moins. Par contre, Ghost of Tsushima a, je trouve, une identité plus forte qu’un Odyssey. On s’accroche à cet univers, à cette île et à ses personnages. Il y a quelque chose de plus profond, de moins générique entre guillemets. N’empêche, il y a zéro humour dans Ghsot of Tsushima. Alors oui, ça serait déplacé, mais bon c’est premier degré à fond les ballons. On ne se marre pas dans le jeu. Les fans d’Assassin’s Creed Odyssey ont de fortes chances d’aimer Ghost of Tsushima. Ils ont fort en commun. Ce qui ne veut pas dire que ceux qui n’aime pas Assassin’s Creed n’aimeront pas GOT, au contraire. Le jeu se joue de manière tellement agréable, tellement fluide que c’est un plaisir de tout instant. La progression est plus simple et plus agréable.

Ghost of Tsushima se paye aussi une ambiance sonore extraordinaire qui colle parfaitement aux environnements. Il n’y pas une fausse note. On est sur une minutie du détail sonore. Tout est dans la subtilité pour accompagner l’action et la sublimée. Les thèmes musicaux sont doux, authentiques, comme on pourrait s’y attendre. Et quand l’action devient intense, les tambours frappent plus forts et le rythme s’intensifie. Les bruitages sonores font un excellent job. Le son du katana qui tranche et fend le vent est somptueux. Pour les voix, il y a du choix. On peut opter pour la VF qui est très bonne globalement. Jin est doublé par la voix fr de Matt Damon et Edward Norton. Ça fait un peu bizarre quand même. Ou alors il y a la version anglophone (originale) pour un lipsync plus précis. Elle est très réussie. Ou, pour les puristes et les personnes qui veulent vraiment être dans l’ambiance japonaise, il y a l’excellent doublage japonais. Pour l’immersion, il n’y a pas mieux.

Poétique et violent, Ghost of Tsushima nous emporte au gré du vent. C’est un jeu chill. Il faut prendre son temps et apprécier cette ambiance calme et sereine. Contempler les magnifiques paysages mouvants au rythme du vent de ce Japon féodal. Jouer un peu de flute, créer un poème Haiku, faire une promenade à cheval, montrer ses respects aux divinités et aux morts. C’est rempli de détails que les développeurs (non japonais) ont minutieusement incorporé à l’aventure pour respecter l’époque et les coutumes avec égard pour s’imprégner de cette culture nippone ancestrale. C’est tellement génial. Pour ensuite déchainer les enfers sur un camp de Mongols et les trancher avec son katana de la plus belle des manières. Loin d’être parfait ni vraiment original, Ghost of Tsushima ne réinvente pas la roue. Globalement, c’est du ‘déjà vu’ pour beaucoup d’aspects. Il s’inspire un peu de tout ce qui s’est fait de mieux ses dernières années. Mais son style, peut-être pas unique, mais rarement aussi bien réalisé, et son ambiance visuelle et sonore, lui donnent une identité propre.

L’exploration libre invite et récompense toujours le joueur curieux. On a envie de découvrir chaque recoin de l’île. Le jeu encourage à explorer avec des idées bien pensées. L’action est brutale, nette et précise. Sans être originale, la sensation manette en main est des plus plaisantes. Quel plaisir d’occire ses adversaires d’un coup de katana. Les nombreux finish moves sont kiffants et très cinématographiques. Par contre, L’IA n’est vraiment pas le point fort du jeu. Les réactions des ennemis sont souvent très étonnantes est défie la logique. Le path finding a parfois quelques problèmes. Certains ennemis ne sont pas activés ou tourne en boucle. Elle n’empêche pas le plaisir du jeu, heureusement. Un autre souci du jeu vient de son manque de renouvellement dans la boucle de gameplay. On fait toujours un peu la même chose, c.-à-d. libérer des camps. Ce n’est pas un problème pour tout le monde, mais certain trouveront ça très répétitif. On aurait aussi aimé un plus de polish à la finition des textures et de l’eau surtout. Dès que l’on se reproche un peu trop on voit les faiblesses techniques. Le scénario passera pour beaucoup au second plan, car on passe énormément de temps à faire de l’exploration et d’autres quêtes secondaires pour trouver du loot, de l’équipement, des tenues, des charmes ou autres. Mise à part ça, l’histoire est plutôt bonne si on s’y attarde. C’est classique et déjà vu, mais ça fait très film de samouraï.

L’appréciation d’un joueur sur ce Ghost of Tsushima dépendra beaucoup de ses attentes et de ses priorités. Le jeu brille moins pour son côté technique (IA, textures, caméra, animations statiques, etc.), ni pour l’originalité de son gameplay déjà vu, qui est très bon en passant, ou pour ses missions pas bien originales non plus. Les deux ne sont pas mauvais, loin de là, mais auraient pu être plus travaillés et variés. Par contre, la partie artistique et l’immersion sont exceptionnelles. Le feeling des combats est excellent. Et l’exploration, c’est un bonheur. Silloner l’île de Tsushima et découvrir les environnements et les voir évoluer au fil de la journée avec la lumière du soleil qui traverse délicatement les feuilles des arbres et le petit brouillard volumétrique. C’est somptueux. Les couleurs dans ce jeu sont folles. Elles se superposent et se marient parfaitement avec les animations de la nature qui flottent avec le vent. Alors on peut aussi mettre un filtre noir/blanc comme dans les vieux films de samouraï, en hommage au réalisateur Kurosawa. Ça donne un style, mais c’est presque dommage de se priver d’un tel ballet de couleurs.

Ghost of Tsushima est un jeu d’exception qui se déguste pour être apprécié à sa juste valeur. Il faut se laisser s’imprégner de son univers. Il est clair que s’il est rushé, il devient répétitif. Par contre, si on se laisse guider par l’open world, on découvre un jeu fantastique. Un peu comme un Breath of the Wild ou un Read Dead Redemption 2, on part tranquille pour une mission genre assassiner un chef Mongol et rapidement on s’écarte du chemin pour découvrir autre chose. On repère une petite fumée au loin. On croise un petit renard que l’on va suivre jusqu’à un sanctuaire. Ou un oiseau doré qui va nous montrer une source chaude, un joli village de pêcheurs, un temple ou juste un des nombreux panoramas à tomber par terre. On va sauver des villageois en détresse ou libérer un camp.  Et de fil en aiguille, les heures passent comme des secondes. Le level design de l’open world est riche de dingue. Les devs ont une superbe base pour une éventuelle suite. Les japonais eux-mêmes disent que le jeu est une réussite et respecte la culture nippone. Pour un studio américain, c’est un grand honneur. Sucker Punch Productions peut être fier de son Ghost of Tsushima, même s’il n’est pas parfait. Car le plaisir de jeu est exceptionnel quand on aime ce style de jeu d’action / exploration en open world. Un grand jeu, qui sera compatible PS5 en plus. Coup de cœur 2020.

Les plus :

  • La direction artistique à couper le souffle
  • Les environnements immenses et incroyables
  • L’exploration très réussie, super agréable
  • Le vent (pour donner vie aux environnements)
  • Le vent (pour son utilité ingénieuse)
  • Le jeu de couleur de dingue et les effets de lumière
  • La brume volumétrique
  • Le level design de l’open world
  • Le côté viscéral des combats (très cinématographie)
  • Le feeling et l’intensité des affrontements (challenging et plaisant)
  • Les ralentis des finish moves
  • L’ambiance sonore
  • L’interface minimaliste pour profiter au maximum
  • Pouvoir jouer samouraï ou/et ronin (ghost)
  • Les différentes langues de doublage de qualités
  • Le combat final…Quelle beauté!
  • Magistral

Les moins :

  • Manque un peu de polish sur beaucoup de points
  • L’IA qui n’arrive sérieusement pas à convaincre
  • La caméra qu’il faut continuellement réajuster
  • La caméra dans les endroits clos
  • Le côté parfois brouillon des combats
  • Des quêtes qui manque d’originalité
  • Libérer des camps, encore et encore
  • L’eau pas assez dynamique
  • Ce n’est pas triangle pour monter sur son cheval 😉 (pauvre bête)


Editeur : Sony Interactive Entertainment
Développeur : Sucker Punch Productions
Plateformes : PS4
Date de sortie : 27.07.2020

Genre : Aventure/Action

Ghost of Tsushima
4.5Note Finale

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