L’illustration de couverture devrait vous donner une précieuse indication de ce qu’est cet autre côté. Oui vous y êtes : les antipodes.
Charlotte, après la naissance de ses deux enfants, se verrait bien en Virginia Woolf. Avoir une chambre à soi, trouver le temps de peindre. Henry, son mari, ne supporte plus le climat de l’Angleterre et trouve dans une brochure publicitaire une Australie qui lui conviendrait. Et le couple s’exile… Mais le violent soleil des antipodes va racornir, ternir leur bel amour. L’auteure nous dit s’être inspirée de l’aventure de ses parents pour raconter cette histoire. Et l’on imagine bien que le couple Charlotte-Henry n’est pas le seul à rencontrer ce problème. Comme l’histoire se déroule dans les années soixante, on peut lire ce roman comme l’émancipation d’une femme.
Mais, vous me connaissez, et ce Mais est de taille… En lisant l’autre jour un roman de Stephen King en poche et m’inquiétant de la médiocrité de la traduction, je me suis renseigné auprès d’un de mes amis traducteur émérite qui m’a simplement signalé que, pour King, il y avait pire. Là, nous sommes en présence d’une traduction fort respectueuse de la structure de l’anglais. C’est-à-dire que les phrases censément en français ont des tournures anglo-australiennes et que cela demande parfois d’être relu pour être pleinement compris, surtout quand il s’agit de phrases un peu longues… pour les courtes c’est facile.
Conseil de lecture : laissez-vous porter par le texte, abandonnez-vous à son rythme. Vous aurez plaisir à suivre Charlotte.
Bonne lecture.
De l’autre côté du monde
Auteure : Stephanie Bishop
Editeur : Fleuve
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