Nous sommes en 1976. Dans une maison délabrée et isolée vit une famille dysfonctionnelle, composée d’une mère, d’un fils aîné âgé d’une vingtaine d’années prénommé Martin, de Bambi, une jeune fille de quinze ans et de jumeaux de cinq ans attardés au point qu’ils ne parlent pas, hormis le langage qu’ils se sont inventés. Ces jumeaux, Sam et Valérian sont issus de la relation incestueuse de Martin et de sa mère.

La mère de Martin est grabataire en raison d’une chute du toit provoquée par son propre fils, dont lui-même ignore la raison.

C’est Bambi qui gère toute la maisonnée en faisant du mieux qu’elle peut après ses cours.

Bambi est passionnée par les animaux et visite le zoo pratiquement tous les jours en resquillant. Sauf qu’une fois, un gardien qui l’avait repérée depuis quelque temps, a décidé que s’en était assez. Voilà que Bambi se retrouve face au directeur du zoo, M. Rivière, pour être sanctionnée, du moins c’est ce que pense le gardien. Mais Rivière a été abandonné tout jeune avant d’être adopté et la misère humaine, ça le connaît bien. Après avoir discuté avec Bambi, il décide de lui donner une chance d’effectuer un apprentissage de soigneuse dans le zoo.

Après quelques semaines dans ce nouvel environnement qui convient parfaitement à Bambi, elle accouche d’une petite fille au pied d’un arbre, sans savoir qu’elle était enceinte.

Bambi, qui est secrètement amoureuse de Rivière, le déclare comme père de son enfant. Ce dernier, qui naturellement nie le fait d’avoir abusé d’une mineure, accepte néanmoins de reconnaître l’enfant et de recueillir Bambi et ses frères dans sa maison car Martin a disparu de la circulation bien avant l’accouchement.

L’enfant de Bambi sera prénommée Féline, comme l’enfant de Bambi dans le conte de Disney.

Si le début du roman est une histoire triste, la suite qui se déroule sur une quinzaine d’années, se transforme en véritable cauchemar où les animaux ont une importance certaine. Il devient un thriller psychologique terriblement addictif. L’auteure manie le suspense et l’horreur d’une main de maître.

On ne mange pas les cannibales
Auteure : Stéphanie Artarit
Editeur : Belfond
Collection : Noir

www.belfond.fr

On ne mange pas les cannibales
5.0Note Finale

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