Time Riders, tome 7

Time Riders, tome 7

Si par hasard vous trouviez un bon filon, je suppose que vous vous empresseriez de l’exploiter jusqu’au bout, d’en tirer le maximum. C’est ce que semble faire Alex Scarrow. Et bien sûr il y aurait des moments ou des passages avec des rendements différents, plus ou moins bas…

Nous dirons que pour ce septième épisode notre trio de voyageurs du temps ne nous offre pas d’aventures époustouflantes. Momentanément coincés en 1889 à Londres ils décident d’aller faire un tour en 1666 pour assister au grand incendie de la ville. Entre nous on peut s’étonner de ce choix – sauf si on est Anglais – mais surtout s’inquiéter de ce qui pousse nos héros à jouer les touristes. Mais voilà Liam et Rashim (Liam O’Connor aurait dû mourir en 1912 – Rashim est un ordinateur bio à corps humain) sont séparés de Maddy et Sal et se retrouvent en mer sur un bateau commandé par un incapable. En principe un « transmetteur » doit permettre de localiser les deux héros mais cousu dans un gilet il est confisqué par le capitaine. Ainsi Liam et Rashim sont contraints à jouer les pirates-flibustiers. Pour signaler leur existence à Maddy et Sal, ils donnent à leurs navires des noms qu’elles peuvent reconnaître. De plus ils se comportent en anti-esclavagistes et constituent une république « moderne » sur des bases anarchisantes… Hélas ce passage est le plus court du roman et ce qui aurait pu donner lieu à des digressions philosophiques intéressantes se dilue dans le cours du récit. On ajoutera une prise de conscience de Sal qui cherche à savoir si elle a été petite fille ou si on lui a implanté des souvenirs…

Je suppose que les jeunes lecteurs auxquels est destinée cette série sont satisfaits et en redemandent mais je voudrais signaler des passages de traduction trop proches de l’anglais. Je veux dire pas assez pensés en français. Je vous livre deux d’entre eux – sans commentaires -pour que vous puissiez juger par vous-mêmes. « Ils ont dû oublier celui-là. Il d’vait être trop lent pour les autres. Ils n’aiment pas trop traîner par ici. En général, ils s’dépêchent autant qu’ils peuvent pour rejoindre l’Atlantique. » Les gens d’votre espèce, y sont bêtes comme des mules. V’devriez même pas êt’ sur ce bateau. » (On a compris je pense que ces phrases sont censées avoir été émises par des marins incultes.).

Bonne lecture.

Time Riders, tome 7
Les seigneurs des mers
Auteur : Alex Scarrow
Editeur : Nathan

www.nathan.fr

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