Pokken tournament DX ou Pokémon Tekken Tournament DX est un jeu de combat à la sauce Tekken mais avec des personnages de Pokémon. C’est un peu simpliste dit comme ça, mais en gros c’est ça. Le jeu commence par une magnifique cinématique qui en jette. On voit les Pokémon se battre dans des jardins, des centres ville, des arènes, ça vole dans tous les sens, c’est super puissant et là on se dit « ça y est, on y est !! Le jeu que j’attendais est arrivé !! ». Bon après, il était déjà sorti sur Wii U en 2016 et sur borne d’arcade en 2015, mais sur Switch c’est du tout neuf.


Cette version de luxe ou DX propose d’ajouter les 4 Pokémons exclusif jusque-là à la version arcade et un Pokémon supplémentaire exclusif à cette version Switch. Il y a maintenant 21 Pokémon combattants disponible dans le jeu. Cette version DX ajoute aussi de nouveau modes de jeu et contenu supplémentaire.

Ne connaissant ni le jeu ni vraiment les Pokémon en général, mais Tekken un peu plus, c’est avec curiosité que j’ai lancé le jeu. Premier lancement du jeu, le blabla de notre coach Nia commence. C’est un jeu de combat, pas besoin de lire tout ça. Erreur !! Après avoir tout skippé, j’arrive à mon premier combat. Pikachu contre Dracofeu. Mon Pikachu se prend la dérouillé du siècle. Je m’attendais à un système de combat à la Tekken. J’ai été surpris, c’est très différent. Il y a deux types de phase de combat, on passe de l’arène 3D avec déplacement libre à la phase sur un plan 2D à la tekken, le mapping des boutons est bizarre, c’est très déroutant. Donc, après une défaite cuisante, direction le tutoriel. C’est là que je découvre un nouveau système de combat original, très simple au final, mais qui peut être perturbant aux premiers abords.

Pokken met en scène 2 Pokémon qui doivent s’affronter dans des arènes. Le gameplay change continuellement entre 2 phases de combat différentes. Il y a la phase terrain et la phase duel. Dépendamment de la série de coups infligée, le mode change d’un à l’autre. Et donc, on commence les combats par la phase terrain ou field en anglais. Il s’agit d’une arène 3D dans laquelle on peut se déplacer librement. Dans le mode terrain, on peut attaquer son adversaire avec trois types d’attaque. L’attaque à distance avec Y, le Pokémon lance souvent des projectiles. Il y a l’attaque rapprochée avec X qui consiste à donner des coups. Heureusement même à distance cette attaque est utile car le Pokémon fonce sur son adversaire avant de lâcher son coup. Et il y a l’attaque spéciale avec le bouton A qui est propre à chaque Pokémon et qui consomme de la barre d’énergie appelée synergie. Le bouton B sert à sauter. Donc, trois types d’attaque, mais pas trois coups. La direction du joystick change la nature de l’attaque, un peu comme dans Smash Bros. Des bonus de charge apparaissent dans l’arène pour remplir plus rapidement la barre de synergie. Il faut se déplacer dessus pour en prendre avantage. Sinon la barre augmente gentiment en donnant et en recevant des coups. Une fois remplie, il est possible de mettre son Pokémon en mode Super pour déclencher des attaques hyper violentes et aussi l’attaque ultime qui est toujours très impressionnante visuellement. En phase terrain, il est aussi possible de faire appel au soutien d’un autre Pokémon. Là aussi, il y a une jauge qui se rempli et qui donne accès au soutien. Il y a en gros 3 types de soutien. Un d’attaque, qui frappera l’adversaire. Un de défense qui affaiblit les attaques de l’adversaire. Et un soutien d’entrave qui réduit la mobilité de l’adversaire pour le rendre moins agressif.

 

Le choix du Pokémon de soutien est assez important et il faut bien choisir son binôme. Oui, car les Pokémons de soutien vont par paire. On choisit 1 des 2 Pokémon à chaque round. L’ordre est assez important, car les jauges indépendantes ne se remplissent pas à la même vitesse. Certain Pokémon sont très efficaces, mais ça peut prendre beaucoup de temps pour les débloquer durant le combat. D’autre plus faible seront prêt plus vite. En plus, il y a les stratégies d’entre 2 rounds. On peut choisir différents bonus. Par exemple, en perdant on peut choisir d’avoir un bonus de 30% de jauge d’éclat supplémentaire pour le round suivant et d’avoir son deuxième Pokémon de soutien directement prêt.

La phase duel s’active en infligeant un bon petit combo à l’adversaire. Genre 3x le bouton Y, l’adversaire est au sol et c’est bon, c’est parti pour le duel. En mode duel, le jeu ressemble déjà plus à du gameplay à la Tekken. Sur un plan, les 2 Pokémons ne peuvent plus qu’avancer ou reculer. En phase de duel, le but est d’infliger un maximum de dégât avant de repasser en mode terrain. Il faut enchaîner les coups sans oublier de parer ceux de son adversaire. D’ailleurs le système de parade est un peu basé sur roche-papier-ciseau. La prise casse le bloc, la contre-prise casse la prise et l’attaque casse la contre-prise. La prise est une simple combinaison de B+Y et la contre-prise A+X.

Pokken propose différents modes de jeu. Il y a les combats libres (single battle). Simple et classique on choisit son Pokémon, son adversaire, les soutiens, l’arène et go. Après on peut aussi faire des combats à 3 contre 3. Chaque équipe de 3 Pokémons doit battre ses 3 adversaires. Ensuite, il y a évidemment un mode online pour combattre des dresseurs du monde entier ou de sa région. On peut aussi affronter un ami qui a le jeu en connexion directe console à console (wireless battle). Ou encore jouer à 2 sur la même console grâce aux 2 joy-cons par exemple (local battle). Très conviviale comme d’habitude, la Switch est une console qui réunit les joueurs sous toutes les formes et simplement. Et il y a le mode entrainement pour apprendre à jouer et s’entrainer bien sûr.

Il y a aussi un mode campagne avec la ligue Ferrum. L’idée c’est d’intégrer les ligues de dresseur et de monter les échelons et devenir le meilleur. Un peu comme au ski, on commence par la ligue verte puis la bleue et ensuite la rouge, etc. Donc, Pour chaque ligue, on commence au fond du classement. Il faut ensuite enchaîner les combats contre les dresseurs de la ligue et monter au classement. Il y a à chaque fois 5 combats à faire. Il faut bien finir ses 5 combats pour être comptabilisé. Si on sort avant la fin faut recommencer. Bref, à la fin des combats on prend la place du moins bon que l’on bat. Si on bat les 5, on monte vite dans le classement, sinon ça prend vite plus de temps. Une fois arrivé dans le top 8, on peut participer aux finales de la ligue et devenir champion. Après le sacre de champion, il faut confirmer son titre par un combat supplémentaire pour passer en ligue supérieure. Et on recommence. Les 2 première ligues font vraiment office de mise en jambes. Le challenge est très discret. Le niveau se corse en ligue rouge avec enfin un peu de challenge. En plus, les ligues sont de plus en plus longues. Alors bon l’un dans l’autre c’est sympa, surtout qu’il y a un petit scénario intégrer au mode. Mais, en fait, on fait toujours un peu les mêmes combats sans vraiment « d’intérêt » pour se qualifier au quart de finale.

Le jeu propose aussi des défis quotidiens. Ils permettent d’augmenter le niveau des Pokémons. Ah oui, j’avais oublié. Les Pokémons évoluent. On gagne des points après chaque utilisation d’un Pokémon. A chaque niveau gagné, on peut attribuer un point dans 4 sections différentes. Il y a l’attaque, la défense, l’amélioration de la jauge de synergie et l’amélioration du soutien avec les Pokémon de soutien. Alors, heureusement, si on voit qu’on a mis les points n’importe comment, il est possible de les réassigner dans les menus. Un peu comme dans Street Fighter 5, il faut choisir son Pokémon préféré. C’est avec lui qu’on se bat 95% du temps. En ligne ou dans les ligues, c’est lui qui est sélectionné par défaut. Du coup comme on utilise pratiquement tout le temps le même Pokémon, on le masterise pas mal, mais on connait pas du tout les autres et c’est un peu dommage.

On a aussi un avatar customisable qui nous suit partout. Alors ça sert à pas grand-chose, mais ça personnalise un peu le jeu. On lui donne un nom, un surnom, etc. Bref la carte de visite classique, mais avec un avatar 2D garçon ou fille personnalisable. On peut ensuite gagner des nouveaux vêtements, des chevelures, des couleurs, des accessoires comme des lunettes de soleil, une écharpe ou des paillettes. Bref, il y a tout ce qui faut pour ceux qui aiment ce genre de chose.

Techniquement, Pokken Tournament DX reste assez moyen. C’est loin d’être laid, mais on sent que le jeu a déjà quelques années depuis sa création. Les texture sont un peu fades, les modèles 3D sont corrects dans l’ensemble, mais rien d’extraordinaire non plus. Les effets visuels ne sont pas incroyables. Il y a pas mal d’aliasing. Bref, on ne se rappellera pas de ce jeu pour ses graphismes, mais ça passe. Sinon, le jeu tourne bien. Niveau contenu, il y a 21 Pokémons combattants, 16 binômes de soutien et une vingtaine d’arènes. Chaque Pokémon a une belle panoplie de coups différents plus spectaculaire les uns que les autres. Ça, c’est vraiment pas mal.

Pokken Tournament DX est un jeu de combat sympa, surtout si on est fan des Pokémons. Bon, c’est sûr que d’avoir une vingtaine de Pokémon à disposition sur les centaines qui existent peut paraitre limiter, mais c’est normal pour le genre. Sinon, on se retrouve avec un jeu assez original proposant 2 phases de gameplay en 1. La phase terrain et une phase duel. Il faut savoir se battre dans les 2 cas de figure et savoir prendre avantage. Ce n’est pas un jeu toujours facile. Les combats peuvent vite devenir « technique » avec une IA agressive. Si la campagne du jeu, la ligue Ferrum, ajoute un mode solo sympathique. Il faut avouer qu’on répète encore et encore les mêmes combats jusqu’à plus soif. Les combats sont vraiment plaisants avec beaucoup d’animations et d’effets visuelles. Assez facile à prendre en main, si toute fois on a fait le tutoriel. Il n’y a pas de difficulté à sortir les coups. Le jeu reste néanmoins difficile lors de match de haut niveau contre l’IA ou un joueur expérimenté online ou offline. Un bon jeu arcade pour se défouler de temps en temps, mais qui manque de substance sur le long terme.

Les plus :

  • Dynamique et fun un moment
  • Accessible et challenging (à haut niveau)
  • 5 nouveaux Pokémons
  • Bonne variété de coups différents pour chaque Pokémon
  • Le système original de combat en 2 phases
  • Les multiples possibilités de jouer sur Switch seul ou à plusieurs

Les moins :

  • Manques de Pokémons combattants
  • Graphiquement très moyen
  • La ligue Ferrum vite barbante
  • Le système d’avatar qui sert à rien
  • On tourne vite en rond

Éditeur : The Pokémon Company
Développeur : Bandai Namco
Date de sortie : 22 septembre 2017
Plateforme : Nintendo Switch

Genre : Baston

Pokken Tournament DX
3.0Note Finale

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