Max et la grande illusion

Max et la grande illusion

L’illustration de couverture vous renverra à l’univers des forains et des saltimbanques. Un univers qui, jadis, faisait rêver. Aujourd’hui, la magie donne plus à admirer ou étonner qu’à rêver… Il n’y a pas d’odeurs ni de parfums à la télévision.

Ce premier roman raconte en parallèle deux histoires. D’une part, celle de Mosche Goldenhirsch et, d’autre part, celle de Max – fils un peu demeuré de Déborah et Harry. Le fond des histoires est bien sûr l’amour mais la magie vient ajouter un peu de cette illusion qui aide à vivre. Mosche est devenu par force et par amour un grand magicien, il se prétend d’origine Perse. Il aime et est aimé de Julia mais la trahira avant d’être embarqué pour les camps de la mort. Harry insatisfait a trompé Deborah qui lui en veut et exige le divorce. Max – 11/12 ans – pense que c’est de sa faute. Quand son père déménage, il abandonne un vinyle du Grand Sabbatini que Max récupère et écoute. Mais la formule magique de l’amour éternel – qui devrait raviver l’amour de ses parents est inaudible pour cause de rayure du disque. Et Max part à la recherche de Mosche qu’il trouve. La torture a rendu son bras gauche inutilisable et ce n’est plus qu’un vieil homme. Mais il accepte de donner une dernière représentation pour l’anniversaire de Max. Une réussite sur tous les plans.

Bien que l’action se déroule au long du vingtième siècle, le fait qu’elle parle de deux guerres peut donner l’impression d’un étirement du temps, comme dans ces romans du 19ème où l’écoulement du temps est marqué par des : « Plus tard » – « A quelques temps de là », etc. En fait, au fil de la lecture, peut-être aurez-vous aussi le sentiment de lire une vieille histoire de famille et d’amour transposée dans notre monde. Cela nous dit peut-être que rien ne change sauf le décor…

Bonne lecture.

Max et la grande illusion
Auteur : Emanuel Bergmann
Editeur : Belfond

www.belfond.fr