Je viens de rédiger la chronique (ndlr : Deux petites maîtresses zen https://www.daily-passions.com/deux-petites-maitresses-zen ) d’un livre qui s’achève sur une courte note à propos de gens chassés de chez eux en Franche-Comté par la peste en 1639 et celui dont il est question ici traite en grande partie de gens partis de chez eux pour cause de misère pour aller s’installer en Hongrie du sud-est dans le bas de la Transylvanie au Banat près de Temesvar qui devint Timisoara. Un village de catholiques de la région de Metz appelé pour ‘cultiver’ le Banat par la reine d’Autriche en 1767. Ce n’est pas vraiment les mêmes circonstances, les mêmes gens mais il me semble que les destins se ressemblent. Ceux qui partent des environs de Metz sont les Mayer et l’on va suivre leurs descendants jusqu’au milieu des année 1960. Il est question du rapport à l’étranger. Esther est une pianiste de renommée internationale divorcée d’un Anglais et vivant bien, Alexandra est venue du Banat se réfugier en Provence dans un village qui a bien voulu les accueillir. Elle y fabrique des santons. Elles sont cousines. Frédéric le premier des Mayer à partir n’a pu épouser celle qu’il aimait et s’est résolu à épouser Lorelei qu’il a protégée d’une foule qui cherchait une sorcière. Lorelei est guérisseuse-accoucheuse et on s’en doute juive. Leur mariage est de raison mais ils s’aimeront malgré les violences qui naîtront des oppositions entre leurs enfants et leurs petits-enfants. Lorelei croira avoir tué un homme, abuseur de celle qu’aime Marcus le frère de Frédéric…

A vous de découvrir le reste de ces histoires.

Vous comprendrez vite pourquoi j’ai fait le rapprochement cité plus haut… Comme si entre 1639 et aujourd’hui rien ou presque n’avait changé. Il y a toujours des personnes qui fuient leur pays et qui cherchent un lieu pour s’installer – il me semble même qu’un pays a quasiment détruit la population en place pour y installer ses immigrés. Et il semblerait que les pays d’accueil bénéficient de ces apports de sang nouveau…

Petite remarque : l’auteure s’est permis une pointe d’humour je crois en baptisant en 1774 un petit chien Loumi et en disant que ce nom « était donné sans trop savoir pourquoi ».

Bonne lecture.

Les héritières de la Salamandre
Auteure : Françoise Bourdon
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France

www.pressesdelacite.com

Les héritières de la Salamandre
4.0Note Finale

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