Le dernier tableau de Sara de Vos

Le regard fixe de la jeune femme en couverture vous attirera peut-être. J’avoue pour ma part qu’il me met un peu mal à l’aise et surtout je le trouve peu en rapport avec les histoires que raconte ce roman. Trois lieux, trois époques occupent l’espace et le temps des récits.

D’abord la Hollande du XVIIème siècle quand les femmes peintres n’avaient pas le droit de signer leur production et devaient même en limiter les sujets. Sara de Vos, suite à la mort – à cause de la peste – de sa fille, va peindre un chef d’œuvre A l’orée du bois avant, d’après ce que l’on sait, de s’arrêter de peindre…

A New York ensuite où Marty De Groot qui a organisé une vente de charité chez lui se fait voler un tableau de l’âge d’or hollandais intitulé A l’orée du bois… le chef d’œuvre de sa collection…

A Sydney de nos jours où Ellie Shipley, conservatrice, prépare le vernissage de l’exposition dont elle est le commissaire et qui est consacrée aux femmes peintres hollandaises et dont le clou est un tableau intitulé, oui vous avez deviné, A l’orée du bois. Et elle va avoir une petite surprise…

Dans ses remerciements l’auteur salue les personnes qui lui ont donné les renseignements utiles et nécessaires en matière de restauration de tableaux et si l’on remarque l’importance accordée à l’information selon laquelle des tableaux de Frans Hals auraient été l’œuvre de Judith Leyster la peinture aurait dans ce roman un rôle capital… Pour ma part je trouve la relation entre les toiles et les personnages un peu artificielle. Ce qui est dit de la peinture et autour n’émeut pas. Les sentiments de Sara de Vos peuvent laisser indifférent, on éprouve peu de sympathie pour elle car on ne voit pas assez sa peinture. Mais peut-être est-ce moi qui suis resté insensible.

Bonne lecture.

Le dernier tableau de Sara de Vos
Auteur : Dominic Smith
Editeur : Belfond

www.belfond.fr

Le dernier tableau de Sara de Vos
3.0Note Finale

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