La confrérie des abeilles

Je me permettrai de trouver la couverture de ce livre triste, comme si elle s’accordait avec le sort actuellement réservé à ces insectes dans certaines régions du monde… Tout le monde sait bien que la disparition des abeilles préfigure celle de l’homme, mais ce n’est pas grave, on va créer des abeilles artificielles et du miel synthétique… Bref l’idée de ce livre est bonne – entre nous pourquoi ne pas l’avoir associé à une campagne de sensibilisation ou de défense ? – et la préface d’ Henri Gougaud donne envie de lire au compte-gouttes ces « contes de la ruche ». Pourquoi ne pas lire les plus courts en guise de conte avant l’arrivée du marchand de sable ? J’ai noté qu’Henri Gougaud recommande de ne pas lire d’une traite : cela émousse la force des contes et la comparaison n’est pas bénéfique à tous. Du côté des enseignants on peut imaginer que des textes servent de support à un concours de dessins. Un sommaire est le bienvenu mais je regrette que l’origine géographique du conte n’y figure pas, vous y verrez des titres en Italiques et constaterez qu’ils renvoient aux textes les plus courts… Comme tous les goûts sont dans la nature chacun assumera sa sélection personnelle. Pour ma part je me permettrai de regretter la présence de deux textes : Jayda parce que les abeilles y jouent un rôle plus que mineur et Comment fut perdu le Paradis qui relève de la gaudriole et du comique troupier malgré son écriture qui se veut poétique… Et pour me faire pardonner je vous offre deux citations.

« Ode à l’abeille »
Laisse le miel
s’écouler
surplombant des langues infinies
et laisse l’océan
devenir une ruche.

C’est de Pablo Neruda.

Et un proverbe : Les mots sont comme les abeilles ils ont le miel et l’aiguillon…

Bonnes lectures.

La confrérie des abeilles
Auteur : Pierre-Olivier Bannwarth
Editeur : Albin Michel

www.albin-michel.fr

La confrérie des abeilles
3.0Note Finale

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