Ce roman a été couronné en 2015 par le grand prix de l’imaginaire et cela seul devrait vous inciter à le lire.


Mais je vais vous donner deux autres raisons. La première vient du fait que Christophe Lambert est un de ces écrivains honnêtes qui expliquent au lecteur comment ils procèdent, ce qu’il doit et à qui. Et quand vous lirez les Notes de l’auteur qui sont en fin de volume vous trouverez peut-être comme moi que l’auteur a pris plaisir à écrire ce roman. La deuxième vient du fait que nous avons là une bonne vieille uchronie – exercice assez délicat. Imaginez que les USA aient modifié leur stratégie par rapport à Fidel Castro et Cuba. Plus de désastre de la Baie des cochons, juste un soutien efficace à la contre-attaque, au débarquement des anticastristes, qui a déclenché le bombardement de Guantanamo la base « neutre » des États-Unis et qu’il faut bien défendre. Et par voie de conséquence parce qu’il faut un correspondant de guerre accrédité auprès du Lider Maximo plus question de faire qu’Ernest Hemingway se suicide. Et nous voilà embarqués dans la guérilla au côté de Fidel, du Commandante (Che Guevara, toujours passionné d’échecs), Hemingway flanqué – par les bons soins de l’Agence et du paranoïaque Edgar Hoover – d’un garde du corps chargé de décider si l’écrivain est communiste… On ajoutera un certain Nestor Almendros – que les cinéphiles connaissent bien – qui filmera la mort du Che…

Difficile à lâcher… Alors prévoyez votre temps de tranquillité.

Bonne lecture.

Aucun homme n’est une île
Auteur : Christophe Lambert
Editeur : J’ai Lu

www.jailu.com

Aucun homme n'est une île
5.0Note Finale

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