« Les mots « Eric is God » apparaissent fin 1965 début 1966 marqués à la peinture sur un mur de tôle ondulée d’Islington ». Peu importe si cette affirmation relève d’un fan ou d’un acte de management, l’important est que Clapton n’a jamais voulu être une star. Après avoir présenté le guitariste et les groupes auxquels il a participé, l’auteur analyse la discographie de Clapton, disque après disque. Et, s’il n’est pas un Dieu, on peut le considérer comme un des apôtres de la musique dont les disques seraient « les actes ». Pour moi qui ne suis qu’un auditeur vaguement éclairé, en lisant ce livre je révise ma perception. Si j’en crois par exemple ce qui est dit de l’album Eric Clapton sorti en 1970, il a fallu attendre 2006 – pour le grand public, les autres avaient des versions pirates – pour entendre un mixage différent. Il en existe trois mixages. C’est dire l’importance de la cuisine – mixer est aussi un mot du registre culinaire, non ? -, de ceux qui brassent, lient et organisent ce que les musiciens ont créé. Là pour ce disque Clapton lui-même reconnaît que son mixage était mauvais. Est-ce à dire qu’un compositeur n’est peut-être pas toujours un bon mixeur ?

Le dernier album analysé est Happy Xmas sorti en 2018. Clapton y reprend dans la grande tradition des chanteurs anglo-saxons et US les tubes de Noël en les habillant de blues…

Je ne sais pas ce que votre discothèque contient de Clapton mais je vous conseillerai d’abord d’en extraire tous les albums, puis de les classer du plus ancien au plus récent, de marquer les pages de ce livre correspondant aux albums, de les écouter un à un en interrompant votre audition par la lecture des commentaires.

Bonne écoute…

Eric Clapton, Blues Power
Auteur : Jean-Sylvain Cabot
Editeur : Le mot et le reste

http://lemotetlereste.com/mr

Eric Clapton, Blues Power
5.0Note Finale

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