La valse des exclusivités ne s’arrête pas chez Nintendo et voilà le prochain jeu quasi-prêt au départ. Il s’agit de Daemon x Machina, un titre qui comme son nom ne l’indique pas vous met aux commandes d’un gros mécha pour tout détruire sur votre passage. Petit tour d’horizon des premières heures de jeu.

Ici pas de demi-mesure, l   es robots sont gros, la musique forte et résolument métal et les couleurs vraiment chatoyantes. Alors oui, lors des premières annonces, tous les fans de méchas japonais se sont mis à baver devant les images présentées car ça pète dans tous les coins et c’est vraiment vivace (du moins dans les bandes annonce) et surtout, il y a du beau monde au crédit (coucou Armored Core).

Le scénario (du moins au début du jeu) est assez basique. Nous sommes un mercenaire qui loue ses services au plus offrant des quelques factions qui se partagent la surface de la terre, tout ceci en se battant parfois contre d’autres pilotes de mécha bien entendu. Tout cela bien entendu dans une ambiance post-apocalyptique vu que notre belle planète bleue a été impactée par un bout de lune.

Le jeu a une structure relativement basique. On choisit une mission depuis notre base d’opération, on tue, on défend ou on se retrouve dans une embuscade, on récupère du matériel que l’on va installer dans notre base et on recommence. Si cela ne paraît pas compliqué, là où ça se gâte, c’est au niveau de la customisation de votre robot. Tout est personnalisable. De la peinture aux armes en passant par vos éléments d’armure ou encore des décalcomanies, tout est façonnable à votre envie. Et la course à l’armement sera importante car il faudra vous défaire d’ennemis toujours plus grands et plus forts à travers des centaines de missions principales ou secondaires. Par contre, passez votre chemin si vous n’aimez pas les écrans de statistiques car le jeu en est bourré. Des habituelles vitesses de tir et de rechargement à la plus exotique distance d’acquisition automatique. Bien entendu, vous ne pourrez pas mettre tout ce que vous voulez quand vous voulez car il y a une charge maximale (qui elle aussi peut évoluer) à ne pas dépasser. Et c’est sans compter les améliorations qui peuvent être faites sur votre pilote à base d’implants cybernétiques.

Pour les combats, tout est là, grosses pétoires, armes de corps-à-corps, missile, laser, déplacements latéraux par booster, vol, etc… Mais malheureusement, la mayonnaise a du mal à prendre. C’est difficile à dire exactement d’où vient le problème, mais le tout est relativement mou. Peut-être est-ce dû à un manque d’impact des armes ou encore une cadence de tir faible, à voir si cela évolue ou non au fur et à mesure de la campagne.

Autre défaut déjà rencontré, il y a un certain manque de lisibilité général entre la minimap, les dégâts aux ennemis et autres informations que l’on peut trouver sur l’écran. Ceci sans compter les nombreux dialogues que vos coéquipiers vous tiendront lors des missions qui durent parfois toute la durée de la mission. Autant dire qu’en pleins combats, il sera difficile de suivre ce que disent les NPCs, surtout que le jeu est en japonais ou anglais, sous-titré en français.

Pour l’instant, le jeu fait preuve d’une customisation solide sur un scénario correct avec un gameplay pour l’instant un peu mou. A voir si cela va évoluer avec le temps de jeu et l’amélioration du mécha ou pas… Par contre, ce qui est sûr, c’est que le jeu a été pensé pour la Switch car les missions courtes qui composent le soft sont parfaites pour des sessions de jeu de 15-30 minutes. Et je ne saurai que vous conseillez de le tester avant de l’acheter car heureusement, une démo est disponible, donc ne vous privez pas de voir à quoi il ressemble avant de dépenser vos deniers.

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